Libye. Il l'a martelé mardi à la télévision : il ne partira pas. Récit d'une semaine où tout bascule.

Ils sont désorganisés mais incroyablement motivés. Reportage chez les rebelles.

A l'Est du pays, dans la partie du territoire libérée du joug de Kadhafi, les habitants, longtemps muets de terreur, peuvent enfin se confier. Ils racontent le quotidien d'une des dictatures les plus répressives du monde arabe.

Affaibli, le régime de Muammar Kadhafi refuse de rendre les armes. Mais discours martiaux et manipulations ne suffisent plus : il a déjà perdu la bataille de l'image.

Assiégée, martyrisée, la troisième ville du pays, à 200 kilomètres à l'est de Tripoli, a su tenir tête à Kadhafi. Etudiants, professeurs, musiciens, paysans, hommes d'affaires ... les habitants de l'enclave insoumise espèrent maintenant hâter la chute du Guide honni.

Malgré une nette progression dans les secteurs de Tripoli, Brega et Misrata, les insurgés pâtissent de leurs divisions.

Que faire d'une liberté si chèrement conquise ? Comment solder le passé, Quels leaders pour quel régime ? Il faudra du temps à ce pays égaré par son Guide pour s'inventer un avenir démocratique.

Un Etat à construire, un nouveau pouvoir très hétéroclite, une transition à hauts risques ... En Libye, comme en Europe et aux Etats-Unis, l'après-Kadhafi suscite espoir et inquiétude.

La révolution en marche est le dernier coup porté à un dictateur à la dérive. Aux abois, Mouammar Kaddafi n'a qu'une seule réponse : la folie meurtrière avant une chute inéluctable.

Financement de rébellions, recrutement de mercenaires, déstabilisations politiques et racisme en Libye... le bilan africain du ℗ Guide® est détestable. S'il savait se montrer généreux, il inspirait surtout de la crainte. Une époque bientôt révolue, à la secrète satisfaction de la plupart des dirigeants subsahariens.

Fils d'un dissident torturé par les services secrets de Kaddafi, l'écrivain revient sur la révolte qui secoue son pays.

Au fil des jours, les proches de Kaddafi sont de plus en plus nombreux à prendre le large. Parmi eux, Moussa Koussa et Ali Triki, deux figures emblématiques de la Jamahiriya.