En proposant au public français la première exposition monographique consacrée à Jusepe de Ribera. le Petit Palais dévoile toutes les facettes du « Caravage espagnol » et rétablit sa chronologie, fruit d'une véritable enquête menée par un historien de l'art italien, Gianni Papi, laquelle ébranla les spécialistes... Une oeuvre enlevée, originale et violente, plus ténébriste encore que celle du maître italien, pour l'un des artistes majeurs du baroque.

Une exposition réunit pour la première fois les périodes napolitaine et romaine de cet héritier du Caravage, terrifiant génie du clair-obscur.

Tardive dans la carrière du peintre, la splendide toile "Apollon et Marsyas" (1 637) prouve combien Ribera sut conjuguer la cruauté et la volupté, le noir et la nacre, Naples et Venise. Une trouée de couleurs et de lumières, par-delà le ténébrisme.

L'exposition "Ribera - Ténèbres et Lumière" qui se tient en ce moment au Petit Palais est exceptionnelle à plusieurs titres. Tout d'abord parce que c'est la toute première rétrospective sur le sol français de ce peintre espagnol. Une prouesse rendue possible par le fait que bon nombre de chefs-d'œuvre réalisés par cet artiste se trouvent sur le sol français. Oui dit rétrospective dit opportunité pour les visiteurs de découvrir l'ensemble d'une œuvre, ici plus d'une centaine de peintures, dessins et estampes.