Eclairage, au printemps 2012, sur l'épineuse question de la séparation des activités de banque de détail et de banque de marché, en France et dans le monde. Une option qui aurait du sens en période de marasme financier en permettant de diminuer la taille des établissements et de cloisonner les risques.

Le risque client est un risque comme un autre pour les entreprises, et il doit être traité en l'état : il faut essayer de l'anticiper au maximum. Certaines entreprises se sont faites une spécialité de se renseigner sur les partenaires commerciaux de leurs clients, pour les informer des potentiels risques qu'ils encourent à commercer avec eux. Les nouveaux outils numériques aident à analyser le risque client mais aussi à automatiser certaines tâches, comme le suivi des créances, ce qui offre plus de temps pour le dialogue, qui reste l'arme la plus efficace pour faire baisser les risques.

Dix ans après la chute de la banque Lehman Brothers, le risque est au plus haut sur les marchés financiers. Aujourd'hui, la faille pourrait venir des sociétés qui se sont endettées à outrance ces dernières années.

Elles attisent tant les craintes des économistes que des investisseurs. Elles sont de plus en plus nombreuses sur les marchés. Mais qui sont-elles exactement ?

La société pharmaceutique Mithra, lors de son litige avec Médor, a produit devant le tribunal de première instance de Namur un document censé prouver qu'elle ne devait pas déclarer un risque financier à la FSMA, le gendarme de la Bourse. Or ce document tend à démontrer exactement l'inverse.