A quelques jours de la réouverture du Musée Rodin à Paris, le Musée des beaux-arts de Montréal fait le point sur l'état des connaissances de l'oeuvre du sculpteur. Une exposition qui n'aurait pas été possible si une poignée d'historiennes de l'art n'avaient pas tout donné à Rodin.

"La Porte de l'enfer" est un gigantesque répertoire de formes où Rodin viendra toujours puiser, donnant une vie souverainement autonome à certains de ses morceaux. Une exposition savante revient sur ce laboratoire sans fin...

Il y a 100 ans, l'un des plus grands sculpteurs français mourait. La France rend hommage à Auguste Rodin. L'exposition "Rodin. L'exposition du centenaire", présentée au Grand Palais, à Paris, retrace la grandeur du maître. Laurent Wolf la décrypte et replace quelques éléments biographiques très utiles.

ll y a cent ans disparaissait Rodin. Le sculpteur, alors au faîte de sa gloire, léguait des chefs d'oeuvre à la postérité. Sa force avait été de poursuivre la sculpture traditionnelle, de l'Antiquité au XIXe siècle, en la reformulant en des termes plus adéquats à son époque. Au risque, toujours, de bousculer.

C'est à la fois un choc de titans et un choc générationnel. Cent ans après sa mort, le père de la sculpture moderne se mesure aux prodiges qu'il a enfantés : Alberto Giacometti, Germaine Richier, Georg Vaselitz, Anselm Kiefer... Un livret de famille long comme le siècle, à l'affiche du Grand Palais.