Assassiné vendredi dernier à Montpellier, le porte-parole du Recours-France, principale association de rapatriés d'Afrique du Nord, avait beaucoup d'ennemis parmi les durs de l'Algérie française. Voici, près de trente ans après, l'histoire de ces hommes qui, pour le meilleur et pour le pire, n'ont pas oublié.

Trente ans après, les Français découvrent avec stupeur que, pour le dernier carré des irréductibles de l'OAS, la haine pouvait encore tuer. Même l'un de leurs anciens amis, coupable d'avoir tourné la page et d'avoir fait alliance avec les gaullistes.