Vingt ans après sa mort, l'inspirateur de la révolution burkinabé demeure une figure emblématique sur le continent. Et continue de symboliser la lutte pour l'émancipation de l'Afrique.

Vingt-quatre ans que le leader de la révolution a été assassiné. Le temps a passé, mais le mythe est bien vivant. Et les héritiers politiques, toujours plus nombreux...

Le 15 octobre 1987, ″Tom Sank″ tombait sous les balles du commando officiellement venu l'arrêter. Vingt-cinq ans plus tard, ″Jeune Afrique″ est allé à la rencontre des acteurs de cette journée qui a sonné le glas de la révolution. Des hommes dont l'histoire est indissociable de celle de leur pays.

Vingt ans après sa mort, Thomas Sankara, l'ex-dirigeant du "pays des hommes intègres", est devenu un mythe à Ouagadougou et dans toute l'Afrique. Parce que son intégrité est restée sans rivale.

Dans les années 1980, le président du Faso croyait à l'autosuffisance alimentaire. Il avait demandé l'aide d'un Français encore peu connu qui rêvait lui, de révolutionner le monde paysan.

Conçu à partir d'images d'archives, dont certaines inédites, le documentaire de Christophe Cupelin revient sur celui qui aura profondément marqué les Burkinabè : Thomas Sankara.

L'assassinat de l'ancien président hante le pays depuis vingt-huit ans. A la faveur de la révolution d'octobre 2014, l'enquête vient d'être relancée pour tenter de faire enfin toute la lumière.

C'est l'histoire d'un meurtre non élucidé qui, depuis presque trente ans, hante le Burkina et pour lequel Blaise Compaoré pourrait un jour devoir rendre des comptes. Que risque-t-il vraiment ? Enquête.

Jeune militaire influencé par le marxisme, Thomas Sankara s'empare du pouvoir en 1983. Pendant quatre ans, le « Che africain » multiplie les expériences inédites au Burkina Faso : autosuffisance alimentaire, rupture avec la tutelle néocoloniale, attaques contre le Fonds monétaire international, etc. Les puissances occidentales feront comprendre qu'elles n'apprécient pas ce programme...