La réussite du nouvel exécutif repose sur sa capacité à obtenir des résultats crédibles sur les deux sujets qui minent la confiance des Français en l'avenir : le dynamisme de l'emploi et la pérennité de la protection sociale ; faute de quoi les citoyens ne retiendraient de la politique menée que ses aspects les plus conservateurs et inégalitaires.

C'est parce que le pays a remis, lors de la présidentielle, le politique en majesté au travers de la personne de Nicolas Sarkozy que sa désinvolture à l'égard de la majesté du politique l'a fait chuter dans l'opinion, laissant la nation se débattre dans des tensions grosses d'incertitudes.

La relation franco-allemande est vitale en Europe et pour l'avenir de l'Europe. La priorité devrait être d'en faire de nouveau l'instrument privilégié d'une action stratégique conjointe au lieu d'attendre de s'être heurtés à un mur d'incompréhensions mutuelles.

Qui a dit que les juristes n'avaient aucune imagination ? Le pré-rapport du Comité Léger propose un changement majeur de notre procédure pénale. Au-delà de la suppression du juge d'instruction, il tranche sur des lois qui continuent à durcir notre arsenal répressif.

Laurent Wauquiez pique à son patron ses idées, ses mots et ses réseaux. Au cas où...

Bygmalion (suite). Cuisiné par le juge Tournaire, Nicolas Sarkozy, pugnace, a contre-attaqué. Morceaux choisis.

Ses amis politiques pressent le patron des Républicains de se déclarer candidat. En vain.

C'est l'adversaire dont rêvent les socialistes, aux abois. En 2017, pensent-ils, Nicolas Sarkozy serait le candidat de droite le moins difficile à battre. En attendant, l'ancien président de la République reprend du poil de la bête. En grande forme, il se voit vainqueur de la primaire. "Le Point" l'a suivi au cours des dernières semaines, de l'Inde à la Côte d'Azur. Il parle, sans fard de ses concurrents et esquisse ses plans de bataille en vue de la grande offensive politique de l'automne. Récit, enquête et confidences.

Identité, religion, culture... Pour ce deuxième entretien avec les candidats - déclarésou non - à la primaire, Nicolas Sarkozy se livre. Et étonne.