Les sciences quittent-elles un mode de production pour un autre ? La production des savoirs ne se fait plus à l'abri de ses anciens lieux de prédilection, les académies et les universités, mais au sein des réseaux hétérogènes de la technoscience : tel serait le sens de l'histoire.

Les voies académiques de la communication, trop lentes, sont inefficaces pour alerter l'opinion.

Parce qu'il a combattu les a priori et les idées reçues, Gould a fait progresser la paléontologie.

Les relations entre la science et la société passent en grande partie par les médias. Or ces derniers possèdent une structure et un fonctionnement complexes. Suzanne de Chevigné et Eliseo Véron nous invitent ici à mieux les comprendre et à nous demander au nom de quels critères nous jugeons "bon" ou "mauvais" un article de presse sur la science.

M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, la télévision fait de la science sans le vouloir. Petit état des lieux du savoir sur le petit écran.

Nous sommes en 1936. Les automates mécaniques existent depuis plusieurs siècles : ils exécutent bien sagement les gestes que leurs rouages conditionnent. Mais l'on ne sait pas encore ce que signifie le terme "ordinateur".

Dans leur garage ou leur cuisine, ils fabriquent de nouvelles bactéries et s'adonnent à toutes sortes de manips génétiques... Bienvenue chez les biohackers !.