Malgré sa disparition prématurée en 1996, Richard Baquié a laissé une oeuvre intense qui a marqué les esprits. Deux expositions monographiques en 2017 et une participation prochaine à la 6e édition des Ateliers de Rennes- Biennale d'art contemporain (29 septembre- 2 décembre 2018) permettent de se replonger dans ce travail d'une grande sensibilité à l'égard de l'être et du monde.

L'artiste qui a fait des ustensiles de cuisine et du quotidien de l'Inde la matière première de son oeuvre inaugure sa première grande rétrospective à Paris.

Spectaculaires, ses sculptures monumentales en acier, arcs et lignes indéterminées, ont fait sa réputation et sa fortune. Elles ont aussi occulté ses débuts, plus conceptuels. A Lyon et à Nice, deux expositions reviennent sur l'ensemble de son oeuvre. Enfin l'heure de la reconnaissance française après une riche carrière à l'étranger ?

Dressée dans la baie de New York, elle incarne aujourd'hui l'image des Etats-Unis. Rien n'était pourtant acquis en 1885, lorsque la statue arriva par bateau depuis la France. Car le projet, imaginé par le sculpteur Auguste Bartholdi, dut faire face à de nombreux aléas.

C'est une oeuvre majeure du XXème siècle, qui a toujours eu ses passionnés, mais qui, comme cela arrive souvent en France, pays qui adore se tromper sur ses grands artistes, n'a pas eu l'heur de plaire à l'ensemble de notre clergé artistique. Vingt ans après la mort de son auteur, le Centre Pompidou lui consacre enfin la rétrospective qu'elle mérite (13 décembre 2017 - 26 mars 2018).

Hébergée par le Musée Le Secq des Tournelles, une exposition explore la fertilité des liens qui unirent Julio Gondüez et Pablo Picasso. Retour sur une relation ardente, où le second n'est pas toujours celui qu'on croit...

Et si César avait préfiguré, «deux ans à l'avance, les recherches des sculpteurs minimalistes» américains? Telle est la thèse de Bernard Blistène, qui lui consacre une rétrospective au Centre Pompidou. Et si le directeur du musée national d'Art moderne avait raison ? Flash-back.

Rétrospective étincelante en vue ! Sous les ors de la Monnaie de Paris, l'artiste indien va déployer avec théâtralité une trentaine de pièces en bronze ou en acier inoxydable - son matériau fétiche. Une oeuvre qui parle tout à la fois de l'Inde, de la globalisation, de cuisine et de spiritualité.

C'est le plus célèbre et l'un des plus grands artistes français de la seconde moitié du XXe siècle. Le plus controversé aussi. L'oeuvre protéiforme de César (1921-1998) se déploie impérialement à Paris, au Centre Pompidou.

Quatre expositions cette année disent l'ampleur de l'oeuvre en solitaire de Nicolas Sanhes, entre peinture et sculptures de grand format. Visite dans atelier-logement des Yvelines, conçu sur mesure.