Dans la région de Murcie, la plus aride de la péninsule ibérique, la production agricole intensive s'étend. Sans anticiper les effets du réchauffement climatique, à rebours des recommandations du Giec.

La péninsule ukrainienne – annexée par la Russie en 2014 – subit une importante sécheresse. Le blocage d’un canal par Kiev et la vétusté des installations n’arrangent rien.

Les tourbières sont des alliées face au changement climatique : ce sont des stocks naturels de carbone et elles emmagasinent l'eau. La tourbe en est composée à environ 70%. Dans de nombreuses régions, ces milieux ont été exploités pour produire du combustible destiné au chauffage domestique. Les marais ont été drainés et parfois remblayés. La restauration du fonctionnement hydraulique de ces milieux consiste à boucher les fossés qui drainent la tourbe et l'assèchent et à recréer des méandres aux ruisseaux.

Des portions entières de cours d'eau peuvent s'assécher à certains moments de l'année. Le phénomène des rivières intermittentes, qui touche plus d'un quart du réseau hydrographique français, reste trop peu étudié malgré son impact majeur sur les milieux naturels.

Au coeur de l’Asie centrale la mer d’Aral disparaît. L’irrigation excessive des dernières décennies l’explique – mais son histoire longue est plus complexe.

Entre le 1er juillet et le 1er août 2020, le nombre de départements français ayant restreint l'usage de l'eau est passé de 11 à 72. Et la sécheresse s'est encore aggravée depuis. Cette situation n'a hélas plus rien d'exceptionnel.

De nombreuses solutions sont expérimentées pour permettre d'augmenter les ressources en eau. Première concernée, l'agriculture doit se réinventer.

Le fait est incontestable : l'atmosphère se réchauffe et les activités humaines en sont la principale cause. Les températures augmentent en moyenne de deux dixièmes de degrés par décennie, bouleversant le climat et influant sur les événements météorologiques extrêmes. Ainsi les cyclones s'intensifient et se font plus destructeurs. Tandis que la sécheresse s'installe, même dans des régions tempérées, et que les pics de chaleur se multiplient, augmentant le nombre de mégafeux.

Dans l'Hérault, la forte disparité de l'accès à l'eau illustre la complexité de l'adaptation au changement climatique.

Pour résister aux sécheresses futures et éviter les pénuries, la France doit revoir sa gestion de la ressource, à l'échelle locale comme nationale.

Le manque de pluie qui s'ajoute à un niveau des nappes phréatiques déjà bas nécessite d'anticiper et de s'adapter.