Il a sauvé des milliers de vies, mais les automobilistes ne le supportent plus

Essor des deux-roues motorisés dans les villes de France avec une accidentalité particulièrement élevée. Trois causes à cet état de fait : le comportement des conducteurs, de motos comme de voitures, mais aussi une infrastructure et une réglementation pensées exclusivement au travers du prisme de l'automobile. Pour assainir le partage de la rue en agglomération, les professionnels de la sécurité routière préconisent la sensibilisation des automobilistes, une refonte partielle du permis moto, voire du code de la route, ainsi qu'une adaptation de l'infrastructure routière.

En France, la route tue près de 10 000 personnes par an. Les conducteurs, premiers visés par la révision du Code de la route et par le renforcement de la répression, sont pourtant loin d'être les seuls fautifs.

Tu fais peut-être partie des 2 millions d'élèves qui vont à l'école en car. Heureusement rares, les accidents mortels, comme récemment dans le Doubs et en Charente-Maritime, provoquent toujours beaucoup d'émotion. Sache pourtant que le car est un mode de déplacement très sûr.

En 2002, plus de 7 000 personnes sont mortes dans des accidents de la circulation. Ca suffit ! Beaucoup de conducteurs doivent changer leur comportement sur la route et apprendre à mieux respecter les autres.

La France, mauvaise élève de la sécurité routière ? La proportion de morts sur les routes y est effectivement l'une des plus élevées de l'Union européenne. Toutefois une analyse régionale montre que la France doit plus cette situation à sa faible densité de population qu'au mauvais comportement des automobilistes.

Vitesse, inconscience : une mère et ses deux petites filles ont été tuées et cinq personnes blessées par la Porsche meurtrière.

Négociations annuelles 2014 tendues entre les entreprises françaises et leurs assureurs sur le niveau des primes d'assurance des flottes automobiles, dans un contexte de baisse des profits financiers et de hausse du coût des sinistres du côté des assureurs, et sur fond de conjoncture économique défavorable pour les sociétés. Pour autant, les entreprises peuvent agir sur un levier de poids : la sinistralité. Travailler sur la prévention est en effet la base pour optimiser le niveau de la cotisation versée à l'assureur.