Un formidable élan de solidarité a fait suite au tremblement de terre dans le Sichuan. Une situation habilement récupérée par la propagande.

La rapidité de la réaction du gouvernement chinois après le séisme du 12 mai 2008 dans le Sichuan tranche avec l'attitude birmane. Une nouvelle manière de communiquer.

Les Chinois se croyaient égoïstes et voués au culte de l'argent. A tort : l'ampleur de la solidarité après le séisme du Sichuan annonce peut-être une nouvelle ère.

Face au désastre de Sichuan, qui aura fait 50 000 morts au moins, la société chinoise fait front

La minorité qiang a été durement touchée par le séisme du 12 mai 2008. Obligés de migrer, ses membres risquent de voir disparaître les fondements de leur culture.

Le tremblement de terre au Sichuan continue de susciter des commentaires. Un économiste réputé critique l'absence de contrôle démocratique des finances publiques.

La presse chinoise a disposé d'une liberté sans précédent pour couvrir le séisme du Sichuan. L'appareil d'Etat était dépassé par les événements. Mais il tente aujourd'hui de reprendre la main.

La mort ou la disparition d'un quart des cadres obligent les responsables à accélérer leur renouvellement. Une situation inédite qui suscite des incompréhensions.

Après le séisme, Pékin a largement ouvert ses frontières aux observateurs, mais la libéralisation du régime reste limitée.

Deux mois après le séisme qui a fait près de 70 000 morts et 10 millions de sans-abri, les habitants du Sichuan découvrent que l'incurie et la corruption des responsables politiques locaux ont transformé la catastrophe naturelle en tragédie.