L'OMS recommande de ne pas dépasser 5 grammes de sel par jour pour la consommation humaine. En France, elle est aujourd'hui de 7,7 g. Selon l'Afssa, l'excès de sel favorise le développement de maladies cardiovasculaires et l'ostéoporose. Mais de quel sel parle-t-on ?

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) vient de recommander une importante baisse de la consommation de sel.

Même légère, l'hypertension est un des facteurs principaux de risque cardio-vasculaire. Ses causes - facteurs génétiques, mode de vie et alimentation... - on fait l'objet de débats houleux...

Il donne du goût, stimule l'appétit et fait vendre des sodas. Les industriels de l'agroalimentaire en mettent partout. Et ils attaquent ceux qui dénoncent ses dangers pour la santé.

Cancers de l'estomac, crises cardiaques, accidents vasculaires... On ne compte pas les méfaits de ce chlorure de sodium dont pourtant raffolent les industriels de l'agroalimentaire.

Les Français consomment le double des quantités recommandées. Mais la vigilance est difficile car le sel se cache majoritairement dans des aliments transformés.

Malgré les alertes sanitaires et les seuils fixés par l'OMS, les Français continuent de manger trop salé. Or, ce n'est pas de leur faute ! Et pour cause : à notre insu, l'industrie agroalimentaire met dans nos assiettes des aliments beaucoup trop salés. Jusqu'à quand ? L'enquête de Coralie Hancok.