L'interdiction de fumer comme métaphore de l'hypocrisie de l'Occident : c'est le postulat du dernier livre de Will Self, accro à la satire et au roman absurde.

Avec le magnifique "Parapluie", Will Self interroge les répercussions de la mécanisation du monde sur les êtres. De la Première Guerre mondiale à nos jours, une épopée intérieure qui le catapulte au premier rang de la littérature britannique contemporaine.

Dans No Smoking, Will Self signe une satire du néocolonialisme occidental. Entretien avec un moraliste déjanté.

Extraits d'un dialogue où les deux grandes figures de la littérature britannique interrogent les rapports entre l'écriture et le politique.

Dans son nouveau roman, l'écrivain le plus déjanté du royaume raconte le calvaire d'un fumeur qui décide d'arrêter la clope. Le lire ne nuit pas à la santé.

Will Self, écrivain, journaliste et professeur d'études contemporaines à Brunel University (Londres). Son dernier roman : "Parapluie" (L'Olivier). Sacré défi pour le traducteur (Bernard Hoepffner) que cette oeuvre pleine de références (des chansons anglaises des sixties aux auteurs emblématiques comme Shakespeare et Lewis Carroll) et de jeux de mots, sans compter toute la palette des registres et des accents. « On n'a pas reproché à Monet d'utiliser trop de couleurs, que je sache », aurait répondu Self à un journaliste l'interrogeant sur cette richesse lexicale.