L'enrayement de la pandémie est devenu l'une des priorités des chefs d'entreprise dans les pays en développement.

L'association de lutte contre le sida a fait de cette maladie une question politique. Aujourd'hui, elle s'inquiète de la remise en cause des acquis.

Le 1er décembre aura lieu la Journée mondiale de lutte contre le sida. Les pays arabes semblent peu touchés par le fléau. Des chiffres tronqués, estiment les spécialistes, qui dénoncent les pesanteurs religieuses s'exerçant sur la sexualité.

Les microbicides appliqués dans le vagin pour bloquer la transmission du virus du sida n'ont toujours pas fait leurs preuves.

En se faisant circoncire, un homme réduit ses risques d'être infecté par le virus du sida. Mais cette méthode, promue désormais par l'Organisation mondiale de la santé et plusieurs gouvernements, n'est pas sans risques, surtout pour les femmes

Les coutumes favorisent-elles la diffusion rapide du sida en Afrique ? Des anthropologues réfutent cette interprétation par la culture et s'attachent à "déconstruire" les discours épidémiologiques sur le sida.

L'opinion publique croit que grâce aux trithérapies le virus est dompté. Mais au contraire tous les indicateurs sont au rouge : l'épidémie est repartie et de plus en plus d'hétérosexuels sont contaminés.

La santé de la planète se décide aujourd'hui à Genève, dans les couloirs de l'Organisation mondiale du Commerce. Les pays en voie de développement pourront-ils utiliser librement des médicaments à bas prix pour lutter contre les grandes pandémies ?

Ne soigner, comme en Afrique, qu'un malade sur cinquante est inacceptable et dangereux. Heureusement, on voit poindre ici et là quelques signes d'encouragement.

Trop jeune pour être retraité, trop célèbre pour demeurer oisif, l'ancien président s'est fixé une mission : lutter contre le sida. Sa fondation donne des conseils aux gouvernements démunis face au fléau et négocie pour eux une baisse du prix des médicaments. Avec des résultats spectaculaires.