Comment le mouvement des crânes rasés, arrivé en France en 1977, est passé d'un extrême à l'autre.

Ils vivent en bandes, se saoulant de bière et de slogans racistes. "Des minables", disent les policiers. Mais un soir de beuverie ces "minables" sont capables de tout. Combient sont-ils ? Quelle rage les anime ? Quels sont leurs liens avec le Front national ? Enquête.

Dans son hameau natal, Michaël ne faisait peur à personne. Il a pourtant avoué qu'il avait bien fait tomber dans la Seine le jeune Marocain noyé le 1er mai. Il était trop sensible aux thèses du Front national, dit un de ses copains.