La prolifération contemporaine de la notion de risque s'attache aussi bien aux grandes menaces planétaires qu'aux comportements individuels. Pourquoi le risque occupe-t-il aujourd'hui une telle place dans notre société ? Existe-t-il une culture du risque ? Une gestion démocratique du risque est-elle possible ? Telles sont les grandes questions posées ici.

Depuis quinze ans, la société a connu une profonde mutation, passant d'une logique de répartition des richesses dans une société de manque à celle des risques. La vraie misère matérielle est minorée et socialement exclue. La spéculation sur l'avenir, la connaissance et la notion de catastrophe en sont les ressorts, dans le cadre nouveau de la globalisation.

L'homme vit dans une société du risque (grippe A, OGM, pesticide, attentats...) tout en manifestant une sensibilité grandissante au risque. Face à ce paradoxe, l'auteure propose un état de la question : définitions, typologie, gestion et acceptibilité sociale du risque. Plusieurs questions d'actualité sont ensuite abordées.

Essai autour de la notion de société liquide : le passage d'une modernité solide à une modernité liquide se traduirait par une obsession du changement, de la flexibilité, le triomphe de l'éphémère et des projets à court terme. Cela conduirait l'individu à agir dans un monde perpétuellement incertain, où fleurissent de nouvelles peurs nourries par la crainte de l'insécurité.

Cet ouvrage propose de comprendre les aspects psychologiques individuels et collectifs des crises modernes.

Analyse d'une société de plus en plus obsédée par le risque qu'il soit d'origine sanitaire, médical ou technologique. Les auteurs s'interrogent sur les conséquences de cette prévention à outrance. D'après eux, elle enserre les individus dans des conduites prédéfinies, permet de promouvoir un retour à des moeurs moins permissives et crée de façon paradoxale de nouvelles dépendances.

Depuis la fin des années 1970, les activités à risque connaissent un réel succès. Nouveaux aventuriers, sportifs de l'extrême mais aussi jeux et activités à risque des jeunes générations se développent et suscitent l'inquiétude. Ces passions modernes du risque naissent du désarroi moral des sociétés occidentales dans lesquelles l'individu cherche ses marques. Cet essai décrypte ces jeux de mort.

C'est en 1986, peu de temps après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, que paraissait en Allemagne La Société du risque. Livre pionnier, traduit en plusieurs langues, sa publication en langue française intervient au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 et de l'explosion d'une usine chimique à Toulouse. Alors que l'on s'interroge plus que jamais sur le risque zéro, l'assurance, la responsabilité et la prévention, l'ouvrage d'Ulrich Beck fournit des clés pour penser ce que l'auteur diagnostique comme un véritable changement de société. Car si nous ne vivons pas dans un monde plus dangereux qu'auparavant, le risque est désormais beaucoup plus qu'une menace : il est devenu la mesure de notre action. A une logique de la répartition des richesses a succédé une logique de la répartition des risques : contrainte dès lors de s'interroger continuellement sur ses propres fondements, la société du risque fait de l'avenir la question du présent.

La sociologie du risque s'interroge sur les perceptions sociales et individuelles du risque dans les multiples domaines où il se manifeste. Elle s'interroge également sur le souci de sécurité, la peur devant le danger, l'évitement du risque.