Elu le 10 septembre 2012, le nouveau président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a échappé deux jours après à un attentat. Face à lui, les islamistes d'Al-Chabab (″la Jeunesse″) attendent leur heure.

La capitale n'est pas à l'abri des attentats suicides, mais la vie suit son cours et l'économie rebondit, ignorant les menaces islamistes et indépendantistes.

Après vingt-deux ans de guerre civile, la Somalie, ″Etat failli″, est redevenue un Etat internationalement reconnu même si elle reste un ″Etat fragile″. Le processus de retour à une certaine normalité comporte des enseignements pour d'autres cas, par exemple celui du Mali aujourd'hui. La période de transition a pris officiellement fin le 20 août 2012. De quelle transition parle-t-on ? De quoi vers quoi ? Et comment ?

Elle est née au Kenya, réfugiée somalienne. Elle a appris à lire à 11 ans. Elle a obtenu un diplôme à Harvard. Elle vit en Finlande. Elle a voulu se présenter à l'élection présidentielle de son pays malgré les menaces de mort.

L'intervention de l'armée éthiopienne et "l'appui tacite" de Washington ont permis aux anciens seigneurs de la guerre rassemblés au sein du gouvernement de transition de reprendre le contrôle de la capitale et du sud du pays. Mais le risque d'une nouvelle spirale de violence et d'une confrontation religieuse et ethnique embrasant l'ensemble de la région n'est pas écarté.