Fragmenté, recollé, partiellement complété, ce bloc de basalte noir poli et inscrit ne paie pas de mine. Or, sa découverte, il y a tout juste 150 ans, a dévoilé un précieux document présentant des similitudes avec le récit biblique. L'Histoire gravée dans la pierre.

Lors du découpage administratif de la Gaule conquise, Rome a su distinguer les Basques des Gaulois. Une stèle en latin en est la preuve éclatante.

Il y a plus de cinq millénaires, une culture néolithique s'est développée dans le Bassin parisien, qui savait exploiter les sols à la fois pour l'agriculture et l'extraction de silex. Elle nous a laissé de nombreux monuments funéraires dont cette extraordinaire dalle gravée.

Cette remarquable stèle en calcaire a été découverte au nord de la ville antique d'Auch, sur le site de Saint-Orens, dans un ancien prieuré fouillé à la fin des années 1860. Elle a rejoint les collections épigraphiques du musée d'Archéologie nationale en 1873, date où elle fut donnée par l'abbé François Canéto (1805-1884), érudit et spécialiste de la Gascogne paléochrétienne.