Le 20 mars prochain sort sur les écrans le "Nixon" d'Oliver Stone. Attention : ce n'est pas un documentaire historique, mais une oeuvre de fiction. Il suffit de le savoir.

Cinéaste intuitif et passionné, Oliver Stone a donné, avec "Nixon", plus et mieux qu'un pendant à son "JFK". Pour ce portrait foisonnant et contrasté, il adopte un point de vue "de l'intérieur" et des nuances tragiques qu'il faut bien qualifier de shakespeariennes...

Le vétéran du Vietnam, réalisateur de "Platoon" et de "Né un 4 juillet", avait écrit sa guerre, à 19 ans, avant d'y partir.

Le plus gauchiste des cinéastes de Hollywood aime prendre son public à contrepied. Alors qu'avec son nouveau film "Nixon" on s'attendait à une charge rageuse contre le "héros" du Watergate, il nous propose un portrait indulgent et presque tendre de "Tricky Dicky".

Après "Platoon" et "Né un 4 juillet", le cinéaste américain revisite le conflit indochinois. Mais, cette fois, en prenant le point de vue viêt-cong. François Forestier a suivi le tournage du film, en Thaïlande...

Ils sont jeunes, ils s'aiment, ils tuent. En racontant l'odyssée meurtrière de deux jeunes psychopathes, le cinéaste américain dénonce l'exploitation cynique de la violence par les médias. Non sans ambiguïté. Rencontre.

2 300 ans après sa mort, Alexandre le Grand, ce demi-dieu qui eut Aristote comme précepteur et conquit un fabuleux empire, revit sur les écrans.

Styliste inspiré, ainsi qu'en témoigne son nouveau film, "L'Enfer du dimanche", Oliver Stone a accepté de nous livrer son enseignement. Une leçon loin d'être académique !

En revenant sur le 11-Septembre, le metteur en scène d'ordinaire si engagé surprend en privilégiant la dimension humaine par rapport au politique.