Le modèle politique disruptif emprunte beaucoup à l'entreprise.

Premier vice-président des Républicains, il est revenu en grâce à Paris auprès du candidat Fillon en difficulté. Laurent Wauquiez construit dans son fief régional d'Auvergne-Rhône-Alpes le laboratoire d'une nouvelle droite, de plus en plus "décomplexée", qu'il entend porter lui-même à l'Elysée dans cinq ans.

Ancien ministre (Culture, Santé, Affaires étrangères) dans les gouvernements Juppé puis Raffarin, et cofondateur de l'UMP, Philippe Douste-Blazy se consacre à l'action humanitaire auprès du secrétaire général de l'ONU. Après avoir soutenu Alain Juppé lors de la primaire de la droite, il rallie Emmanuel Macron.

Avec tous les indicateurs au beau fixe, le candidat du "ni gauche, ni droite" se sent pousser des ailes. Mais certaines failles apparaissent... Sommaire. Macron s'y voit déjà. Le clivage droite-gauche, c'est fini ? (entretien avec Jacques Julliard et Jean-François Kahn). Et si son point faible était... l'économie. Des ralliements sous contrôle. Laurence Haïm, la porte-parole sans voix

Intellos, élus, entrepreneurs... Le leader l'"En marche" séduit dans tous les milieux. Sa technique ? Se montrer brillant sans en rajouter en rester attentif à tous ceux qui le soutiennent... Témoignages.

Les anciens socialistes chantaient "Le temps des cerises", les nouveaux n'ont retenu que les sifflets du merle moqueur. Les têtes d'oiseaux sifflent donc, dans les meetings de Benot Hamon, elles sifflent Manuel Valls, comme si le premier tour de l'élection présidentielle n'avait d'autre lendemain que le prochain congrès du PS.

Le grand chamboule-tout de dimanche annonce un second tour à l'issue plus incertaine que certains ne le prédisent. Et les deux semaines de campagne promettent un affrontement d'une grande brutalité. Sommaire. Le big bang Macron. Marine Le Pen se rêve en leader de l'opposition. Droite, année zéro. Mélenchon, le premier de la gauche. Pour se sauver, le PS veut tourner la page Hamon.

Les résultats du premier tour ont mis en évidence les clivages de l'Hexagone : urbains face aux ruraux, diplômés face aux déclassés, optimistes face aux pessimistes. Le leader d'En marche, s'il veut être élu et à même de diriger le pays, devra transcender ces divisions. Sommaire. Monsieur Macron, à vous de réconcilier les deux France. Un vote de classe. Macron, en quête d'unité nationale. A droite, les divisions se ramassent à la pelle. PS, c'est la lutte finale. Les fractures françaises. 1990-2017, huit regards sur une France blessée. Amiens, la ville de Macron et des délocalisations.

Longtemps, Jared Kushner a été cantonné au rôle de photogénique et richissime mari de la fille du patron. L'entrée en politique de Donald Trump a permis au gendre lisse et discret de montrer des qualités d'habile stratège qui lui valent aujourd'hui d'être le conseiller le plus écouté du président américain. C'est aussi le plus redoutable : sans jamais avoir l'air d'y toucher, le juvénile trentenaire se débarrasse de tous ceux qui pourraient le gêner. Et prend bien soin, alors qu'il est chargé de plus en plus de dossiers, de ne pas s'exposer ni voler la vedette à son égocentrique beau-père.

Parfaitement huilée, scénarisée et cadenassée : le nouveau président soigne sa com'. Aux manettes de la boîte de production, une petite bande qui s'est connue en soutenant naguère Dominique Strauss-Kahn. A laquelle s'est ajoutée "Mimi" Marchand, la reine des paparazzis. Le candidat, devenu président, a prévu de tenir sa ligne. Une parole rare, pas de "off'. L'inverse de François Hollande.

Une vie entière à marche sur les plates-bandes de l'extrême-droite à coups de discours sécuritaires et anti-immigration pour se retrouver en déroute face au FN... Tout ça pour ça ? Depuis qu'il a frôlé l'humiliation aux régionales en 2015, Christian Estrosi semble avoir viré sa cuti. Et se pose désormais en homme d'ouverture, chantre d'une politique non partisane. Après avoir ardemment soutenu Emmanuel Macron dans l'entre-deux-tours, l'élu LR a annoncé récemment sa démission de la région PACA pour revenir à la mairie de Nice.

Le socialisme français n'en est pas à sa première débâcle électorale. Et si son avenir semble menacé aujourd'hui, il peut tout aussi bien redevenir une force politique incontournable. Il l'a déjà fait.