Autour des années 1890, plus d'un siècle avant le déferlement des sudokus, les Français jouaient déjà à remplir des grilles similaires, publiées dans des quotidiens et des magazines.

J'aime les chiffres, je les adore, j'en suis malade : il me faut au moins cinq grilles par jour. Est-ce grave docteur ?

Les sudokus ont investi la presse et les magazines depuis maintenant un certain temps. Un phénomène intéressant et intriguant dans lequel les mathématiques sont pour beaucoup. Si le principe du jeu est accessible à tous les publics, et les méthodes de résolution attrayantes, la création et l'origine de ces petites grilles présentent elles aussi un intérêt.

Parce qu'il repose sur les mêmes principes que la très sérieuse "programmation par contraintes", le célèbre casse-tête intéresse beaucoup les informaticiens.

Profitant du succès éclair de ce casse-tête venu du Japon, une kyrielle de jeux de déduction va bientôt déferler sur la France.

La déferlante Sudoku débarque dans les écoles et dans l'édition jeunesse. Ces carrés mathématiques à l'intérêt pédagogique réel s'avèrent très en phase avec les programmes du primaire. Plongée dans quelques classes pionnières.

Des millions de personnes aiment faire leur sudoku le matin dans les transports en commun, ou dans la salle d'attente d'une administration. Et pourtant, ces petits plaisirs peuvent s'arrêter du jour au lendemain. C'est ce qui est arrivé à un homme, devenu instantanément incapable de réaliser la moindre opération mentale

La donnée de 16 chiffres dans une grille de sudoku est insuffisante pour que la solution du problème soit unique. Pour le prouver, il a fallu énumérer toutes les grilles, en usant d'astuces afin de raccourcir les calculs.