Depuis quelques années, plusieurs séries télé explorent l’univers intime des sportifs d’élite. C’est notamment le cas du documentaire intitulé "Het Scheldepeloton" ("Le Peloton de l’Escaut") diffusé à la télévision flamande. Une histoire totalement glaçante !

D'un côté, une ministre des Sports, Roxana Maracineanu, déterminée à éradiquer des stades les slogans issus d'un champ lexical homophobe. De l'autre, des supporters baignant dans une culture commune faite d'esprit de provocation et de masculinité exacerbée. Au milieu, des arrêts de matchs, des bisbilles entre le ministère et la Fédération française de football et une question de fond : vu le niveau global d'homophobie dans le pays, est-il utile de sanctionner des "enculés" lancés à la volée sans avoir pris le temps de déconstruire la portée de cette insulte dans les esprits ?

La croisade de l'exécutif contre les injures dans les stades est perçue comme une nouvelle attaque des élites.

Vouloir à tout prix désigner le plus grand athlète de tous les temps dans un sport, cela paraît vain. Il s’agit pourtant d’une pratique très populaire sur les réseaux sociaux.

Le monde entier réuni à Paris : c'est ce qui s'est passé pendant ces deux semaines de parenthèse qu'ont été les JO. Mais n'est-ce pas finalement déjà le cas le reste du temps, dans cette ville-monde où toutes les nationalités se croisent sans forcément se rencontrer ? Pour le savoir, déambulation olympique à la rencontre des délégations de celles et ceux que l'on appelle, au choix, immigrés, expatriés ou réfugiés, et qui font la ville en l'habitant.

En matière de violence imbécile, les rencontres internationales d’aujourd’hui n’ont rien à envier à celles d’autrefois. Il y a cent ans, un grand nombre de matches ne parvenaient jamais à leur terme tant le comportement des joueurs et du public était exécrable.