Les élèves présentant des indices de masse corporelle (IMC) élevés peuvent être la cible de comportements stigmatisants. De plus, ils possèdent souvent une perception négative d'eux-mêmes. Ces deux mécanismes sont-ils reliés à l'attitude et à l'engagement en EPS, discipline scolaire dans laquelle la mise en jeu du corps est centrale ?

L'industrie de la mode attend de nos corps qu'ils se conforment à sa norme ? S'habiller quand on est grosse relève d'un véritable parcours de la combattante.

L'étude menée par l'Inserm sur 29 000 Français âgés de 30 à 69 ans révèle que 56,8% des hommes et 40,9% des femmes sont en surpoids ou obèses, soit quasiment la moitié de la population totale. L'obésité globale, elle touche 15,7% des hommes et des femmes, ce qui nous place dans la moyenne européenne.

Pas forcément au point de mettre sa santé en danger, car la graisse est plus ou moins nocive selon sa localisation.

L'épidémie d'obésité est en train de transformer une génération d'enfants en adultes biologiques, faisant vieillir leur corps prématurément.

Face à l'épidémie mondiale, la France fait plutôt bonne figure. Mais le surpoids traduit partout une injustice métabolique qui frappe davantage les femmes et les catégories défavorisées.

En France, 69% des femmes souhaitant perdre du poids ont déjà fait un régime dans leur vie, 30% en ont fait plus de cinq. Pourtant, la communauté scientifique est unanime : les régimes font grossir ! Une conséquence des effets pernicieux de la frustration et du manque de plaisir sur le cerveau.