La trajectoire du peintre surréaliste Jacques Hérold depuis son arrivée début des années 20, jusqu'à sa mort en 1986. Avec les récits des rencontres avec Brauner, A. Breton, Tanguy, Max Ernst.

Présente l'oeuvre de ce peintre, considéré par A. Breton comme l'un des plus grands peintres surréalistes. V. Brauner a notamment réalisé des compositions ésotériques, reprenant des symboles rosicruciens, maçons ou égyptiens et des tableaux érotiques initiatiques. Avec des reproductions de ses tableaux et des fac-similés de sa correspondance avec l'auteur

Pierre Naville, né en 1904 à Paris et mort en 1993, également à Paris, était un écrivain, homme politique et sociologue français. Surréaliste de 1924 à 1926, communiste jusqu'en 1928, puis trotskiste avant de rejoindre le PSU, il a mené en parallèle de son engagement politique une carrière de sociologue du travail... En 1926, il publie un texte intitulé La Révolution et les Intellectuels (Que peuvent faire les surréalistes), où il tente de faire évoluer le surréalisme vers le marxisme. Ce texte provoque la rupture avec le groupe surréaliste, bien que l'orientation du mouvement ne semble pas différente. Breton : « Il n'est personne de nous qui ne souhaite le passage du pouvoir des mains de la bourgeoisie à celles du prolétariat. En attendant, il n'est pas moins nécessaire, selon nous, que les expériences de la vie intérieure se poursuivent et cela, bien entendu, sans contrôle extérieur, même marxiste. » Naville adhère au parti communiste français qui lui demande de prendre la direction de la revue Clarté[6]. Les surréalistes Louis Aragon, Jacques Baron, Breton, Paul Éluard, Benjamin Péret et Pierre Unik adhèrent au PCF en janvier 1927... in Wikipédia, 2009-02-28

4ème de couv. : Tandis que ce travail se proposait initialement d'examiner l'ensemble de l'œuvre de Breton, Marguerite Bonnet a eu la chance, au cours de ses recherches, de consulter une riche documentation, souvent entièrement neuve : elle éclaire particulièrement la figure du jeune poète, qui demeure encore indistincte, et permet de mieux comprendre sa démarche. C'est pourquoi Marguerite Bonnet a décidé de leur consacrer son étude, qui s'arrête avec le Manifeste, étape essentielle sur la voie de la définition et de l'affirmation du surréalisme. L'auteur s'y est d'autant plus résolue que la question de Nietzsche, "Comment devient-on ce qu'on est ?", a toujours requis son intérêt. Marguerite Bonnet a donc considéré avant tout en Breton le théoricien et l'animateur du surréalisme, et renoncé aux catégories que la réflexion critique emprunte volontiers comme grille de lecture : le rêve, l'image, le hasard objectif, la liberté, l'amour. Elles sont assurément les siennes, mais leur contenu ne s'est élaboré que progressivement. De telles synthèses conservent tout leur prix ; néanmoins, rabattant les textes sur un même plan, elles risquent de présenter la pensée de Breton comme un bloc qui se serait constitué d'un seul coup - bloc ici-bas tombé de quel astre ou désastre ? Pourtant, si, comme le remarquait George Sand, "il y a des hommes qui viennent au monde tout faits et qui n'ont pas de luttes à soutenir", Breton n'est pas de ceux-là...

Le goût de Paul Eluard pour les arts, son engagement dans le mouvement surréaliste et sa longue amitié avec Max Ernst sont évoqués à travers leur correspondance et les livres qu'ils réalisèrent ensemble.

Jean-Marie Lhôte, ancien directeur de la Maison de la culture d'Amiens, historien des jeux qui a publié plusieurs ouvrages sur ce sujet, participa à la grande aventure que fut la revue Bizarre. C'est à ce titre et avec l'approbation de Jean-Jacques Pauvert, souhaitant « toute la réussite possible à ce projet », qu'il a établi cette Anthologie commentée

Analyse la stratégie mise en oeuvre par le groupe surréaliste dans le champ littéraire et artistique des années vingt en France. On passe ainsi des conditions de formation du surréalisme comme position collective à l'activité du mouvement surréaliste, pour aboutir à la description de ses acteurs individuels à partir de leur carrière littéraire et de leur trajectoire sociale antérieure.