Après le bain de sang du 17 novembre devant le temple de Hatchepsout, la population locale a empêché les islamistes de faire de nouvelles victimes dans la Vallée des Rois...

Le massacre du temple de Hatchepsout a été perpétré par des islamistes que l'on dit en perte de vitesse. Mais il montre les limites d'une simple politique de répression, dans un pays où les milliers de chômeurs risquent de fournir de nouvelles recrues aux groupes terroristes.

Derrière les actions sanglantes de quelques fous de Dieu se déroule le long du Nil, dans toutes les couches de la population, une bataille beaucoup plus discrète que les intégristes sont en train de gagner.

Rempart contre l'anarchie ou la dictature islamiste pour les uns, fossoyeur de la révolution et de ses aspirations démocratiques pour les autres, le général Sissi, ministre de la Défense et chef des armées, a fait le choix d'un bain de sang. Au risque de plonger l'Egypte dans une spirale infernale.