Un robot de la taille d'un immeuble qui empoigne un porte-avion pour tabasser une créature géante ? ″Pacific Rim″, véritable rêve de geek éveillé, confirme que Guillermo del Toro n'est pas près de se calmer. Et encore moins de rentrer dans le rang avec ce blockbuster démesuré.

L'accueil triomphal réservé sur la Croisette à son "Labyrinthe de Pan" devrait contribuer à mieux faire connaître en France l'univers fantastique de ce cinéaste cosmopolite d'origine mexicaine. Si c'est dans son pays qu'il a débuté avec "Cronos", brillante variation sur le vampirisme (découverte à la Semaine de la critique de Cannes 1993), Guillermo del Toro a ensuite poursuivi sa carrière aux Etats-Unis avec trois "blockbusters".

Passionné par les monstres et les comics, le réalisateur mexicain est-il le roi des nerds ? Un entretien avec ce Hellboy fan de Pink Floyd semble le confirmer.

Avec « Pacific Rim », le réalisateur prouve qu'il aime autant les monstres que les robots. Il évoque sa conception du 7e art.