Garçonnes des années 1920, homme qui se travelottent pour faire la fête ou, au contraire, dans le secret de leur chambre, pour vivre leur vraie identité : chez Agnès b., le cinéaste Sébastien Lifshitz expose "Mauvais genre". Sa collection de clichés amateurs. Un document exceptionnel qui court sur un siècle et constitue le socle d'une histoire minoritaire, parallèle.

Les télés se l'arrachent : tout le monde veut sur son plateau Florence Le Vot, la championne de jet ski qui a vaincu le cancer. L'histoire est si belle qu'un livre est même sur le point de sortir. Et puis la vérité éclate : tout est faux. Florence n'a jamais eu de cancer. Et quand elle est née, elle s'appelait Geoffroy.

Oubliés, méprisés, durement frappés par le sida, transsexuels et transgenres se considèrent comme les derniers parias.

Les jeunes transgenres risquent deux à trois fois plus que les autres de développer un problème psychologique sévère, comme une dépression. Comment leur venir en aide ? La question fait débat.

"Mon frère, Evan, est née fille. Il a révélé qu'il était transgenre à l'âge de 19 ans, il y a de cela 16 ans. Mais, pour autant, il n'a jamais cessé de vouloir avoir un bébé. Ce printemps, il a donné naissance à son premier enfant."

Elle a 26 ans et joue défenseur dans l'équipe masculine des îles Samoa américaines : la plus mauvaise du monde, selon un étonnant documentaire. Rencontre.