Pas d'emplois du temps, pas de cours, pas de professeurs... À l'école démocratique de Guignen, au sud de Rennes, les enfants et les adultes décident collectivement du programme quotidien. Ici, chacun est libre d'apprendre ce qu'il souhaite et à son rythme.

La pédagogie de Marie Montessori appliquée dans le cadre de l'éducation nationale, c'est possible.

Attention, dans tous les sens : pour les enseignants, en soignant la formulation des consignes, en réfléchissant à leur utilité pour les apprentissages ; pour les élèves, en apprenant à s'en débrouiller. Dans un univers où les ″instructions″ sont nombreuses, il faut savoir où porter son attention, apprendre à ne pas être prisonnier des consignes, à parfois ne pas la respecter, ou en tout cas en respecter l'esprit plutôt que la lettre...

Le décrochage des élèves au secondaire n'est ni un phénomène nouveau, ni une fatalité purement française. Tous les pays confrontés à la déscolarisation des élèves pendant la scolarité obligatoire cherchent à la prévenir et y remédier, au niveau du collège ou du lycée. Pourtant, c'est plus tôt qu'il faut songer à regarder. Et c'est ce à quoi nous invite Annie Feyfant.

En mai 2016, l'Observatoire des pratiques en éducation prioritaire a publié un rapport sur "Le travail des élèves en dehors de la classe", dans lequel il énonçait douze recommandations. Dans le "Dossier de veille" de l'IFE paru en juin 2016, Rémi Thibert investigue quelques-uns des travaux de recherche sur le sujet. Autant dire que le travail personnel est un sujet d'actualité qui pourrait donner lieu à une prochaine conférence.

Regard de Catherine Blaya, président de l'Observatoire international de la violence à l'école, sur la nécessité d'intégrer ce que les élèves font sur Internet, ainsi que leur point de vue, pour prévenir la violence à l'école. Améliorer le climat scolaire, c'est, aussi, associer adultes et élèves dans une démarche collective.