Un raz de marée ! La planche de BD d'Emma sur la " charge mentale " a été partagée plus de 213 000 fois sur Facebook. Et a suscité des tonnes de débats enflammés. Beaucoup se sont senti-e-s moins seul-e-s et soulagé-e-s de pouvoir mettre des mots sur un sentiment diffus. Nous avons rencontré Emma pour parler des suites de cette incroyable affaire. Et, on ne se refait pas, elle a eu envie de nous faire un dessin. En exclusivité mondiale, voici donc deux strips inédits de la dessinatrice, rien que pour "Causette"! Pour poursuivre, "Cheri-e, je craque bordel !"

Penser à anticiper, calculer, déléguer... Toutes ces tâches quotidiennes liées à la gestion du foyer alourdissent la déjà longue "to do list" des femmes. C'est ça, la fameuse charge mentale ! Ses racines sont aussi profondes que multiples, mais des pistes existent pour l'enrayer.

Comment ça une corvée, les tâches ménagères ? Même si tu n'as rien d'un(e) sportif(ve), elles peuvent t'aider à griller des calories et à te muscler ! Alors ?

Elles disent qu'ils n'en font pas assez, ils disent qu'elles veulent tout contrôler. Qui a raison et comment sortir de ce face-a face tendu ? Sommaire. Enquête. "Combattre le schéma secret de l'ordre des choses", interview du sociologue Jean-Claude Kaufmann. La BD qui a tout déclenché. Calculez votre charge mentale.

L'article propose une analyse de la socialisation familiale au travail domestique au cours de l'enfance et de l'adolescence. En s'appuyant sur des récits rétrospectifs, recueillis auprès de jeunes issus de familles nombreuses (quatre enfants et plus) et de leurs parents, il montre comment ces jeunes étaient ou non sollicités pour les tâches ménagères et les soins à leurs cadets quand ils étaient enfants, et met au jour les logiques sociales qui président à ces sollicitations ou à leur absence.

Bénévolat, stages, services civiques, workfare,... le recours au travail gratuit se répand aujourd'hui dans les entreprises, les services publics, comme dans nos usages d'Internet. La sociologue Maud Simonet en propose une analyse critique à partir de l'approche féministe du travail domestique. A qui profitent ces formes "citoyennes" et "numériques" de travail non rémunéré ? Quele est le rôle de l'Etat dans leur développement ? Qui y est assigné ?