"Under The Skin" de Jonathan Glazer carbure au mystère et à l'étrangeté. Jusqu'à la sidération.

Mica Levi signe le meilleur score de l'année pour "Under The Skin".

Avec "Under the Skin", film-trip avec une Scarlett Johansson méconnaissable, l'Anglais Jonathan Glazer poursuit son exploration de l'étrange et de la perte des repères identitaires. Portrait et rencontre avec un formaliste qui s'assume. Ou presque.

Un film fascinant qui, sous la peau de la science-fiction, interroge le statut de la star Scarlett Johansson et, plus largement, la puissance du cinéma.

Disparu des écrans radars depuis dix ans, le Britannique Jonathan Glazer menait en secret une bataille pour réaliser "Under The Skin", en salle la semaine prochaine. Un mélodrame SF expérimental, où le cinéaste-clippeur confirme qu'il est bien l'un des plus grands inventeurs de formes de l'époque.

Titres recensés : 67e Festival de Cannes : à l'origine ; "Boyhood" ; "Comrades" ; "The Homesman" ; "Sunhi" ; "Godzilla" ; "Under the Skin" ; "Jimmy's Hall".

Après « Her » puis « Captain America - Le Soldat de l'hiver », et en attendant le « Lucy » de Luc Besson, Scarlett Johansson poursuit son année triomphale avec « Under the Skin », l'ovni radical de Jonathan Glazer. En alien kidnappeuse d'hommes solitaires, elle s'y met (littéralement) à nu pour réinventer la femme fatale.