Le Grand Palais offre une rétrospective magistrale, organisée par le Musée d'Orsay, de l'oeuvre de ce peintre épris de classicisme et fin coloriste.

Le Grand Palais consacre une rétrospective à Félix Vallotton, qui sublima les femmes et ″Poil de carotte″. Le feu sous la glace.

Le Musée des beaux-arts de Lausanne peine à faire dialoguer les univers de Félix Vallotton et Alex Katz.

Félix Vallotton (1865-1925), prioritairement associé au mouvement nabi, fut le compagnon d'armes de Bonnard et Vuillard dans le combat pour la modernité mené à la toute fin du XIXe siècle par les artistes de la "Revue Blanche".

Les deux auteurs étaient à l'heure pour cette visite privée de l'exposition Félix Vallotton au Grand Palais de Paris. De ce peintre suisse, Miles Hyman connaissait surtout les gravures, principalement celles où l'image est en décalage avec le texte qui l'accompagne. Edmond Baudoin était quant à lui curieux de découvrir la rétrospective de ce peintre si éloigné de son univers. Une situation proche, nous confia-t-il, du travail de″ commande, autour de Salvador Dali pour les éditions Dupuis ( « Dali par Baudoin », collection Aire Libre).

C'est la grande révélation de la rentrée. On connaissait (un peu) Félix Vallotton (1865-1925) pour ses gravures satiriques. Mais la rétrospective que lui consacre le Grand Palais révèle un peintre immense... et une oeuvre surprenante de bout en bout.

Isabelle Cahn, conservateur en chef au musée d'Orsay et commissaire de la rétrospective Vallotton qui ouvre au Grand Palais le 2 octobre 2013, nous donne les clés d'entrée dans l'oeuvre du peintre suisse qui oscille, de la période nabie aux années 1920, entre étrangeté et modernité.

Grand bourgeois libertaire, l'artiste suisse manie les contrastes dans des atmosphères feutrées et des paysages silencieux.