De la simple motocyclette au char d'assaut, de la jeep au GMC, en passant par le half-track et les engins spéciaux, c'est tout l'arsenal militaire américain et britannique qui fut projeté en quelques jours sur les plages de Normandie.

Les armées mettent en oeuvre des moyens automobiles de lutte contre les incendies nombreux et adaptés aux différents types de sinistres. Aux côtés d'engins traditionnels, s'alignent de puissants moyens plus spécialisés pour combattre, par exemple, les feux d'hydrocarbures. Les hommes du feu interviennent dans un contexte militaire et aussi de plus en plus au profit des civils. Electre 2014

L'entreprise française Arquus, créée en 2018 et spécialisée dans les véhicules militaires terrestres, possède un riche héritage remontant à la fin du XIXe siècle. L'auteur retrace l'histoire des figures emblématiques à l'origine de cette société, qui fournit à l'armée de terre française ses chars Renault FT et B1bis ainsi que ses camions Berliet CBA, entre autres. ©Electre 2021

Regroupe 200 documents provenant des descendants des membres des ACM (Autos Canons Mitrailleurs). Parmi les lieux et sujets abordés : Brest, Débarquement à Arkhangelsk, Peterhof, Petrograd, révolution d'octobre, Kiev, États unis, descriptions techniques. Nombreuses photos d'époque.

Spécialement conçu comme véhicule de reconnaissance, le Ford Light Armored Car M8 est principalement destiné aux unités de la cavalerie mécanisée. Avec 8 523 exemplaires construits, il va couvrir tous les besoins en ce domaine. Une seule variante sera produite sur base de sa mécanique : l'Armored Utility Car M20 dépourvue de canon, dont 3 791 unités sortiront des chaînes de production. Lancé en 1941, le projet du nouveau véhicule de combat n'aboutira qu'en mars 1943, quand les premiers engins sont réceptionnés par l'armée. Un officier de l'Ordnance Department, le lieutenant J.R. Murray, est chargé d'être le lien entre les diverses composantes de l'armée et les industriels. Tout au long du processus de création et de réalisation, il va rassembler avec ses notes, les rapports et courriers concernant ce projet bien particulier. Ces quelque 1 500 pages d'archives ont permis à l'auteur de retracer fidèlement le processus de création de ces engins, depuis la première ébauche jusqu'à la fin de la production en juin 1945.

Examinée sous l'angle militaire, la société Panhard & Levassor est surtout connue pour ses automitrailleuses. Celles-ci, depuis la Panhard-Genty de la campagne du Maroc en 1908 jusqu'au prototype de 1940 à huit roues qui donnera plus tard naissance à l'EBR, sont bien sûr présentes dans ce nouvel ouvrage. Mais c'est surtout un aspect complètement méconnu de la production du constructeur de l'avenue d'Ivry qui y est mis en exergue : les camionnettes et camions Panhard ayant servi sous les drapeaux de l'aube du XXe siècle jusqu'à l'armistice de juin 1940. Durant la Première Guerre mondiale, Panhard livre en effet aux armées françaises des milliers de voitures de liaison et camionnettes bâchées, mais aussi des véhicules spécialisés : voitures sanitaires, breaks d'escadrilles et surtout de remarquables tracteurs d'artillerie à quatre roues motrices. Durant l'entre-deux-guerres en métropole vient le tour des camions à gazogène dont le constructeur s'est fait une spécialité tandis qu'au Maroc dans les années trente, les gros porteurs Panhard adaptés aux pays chauds sillonnent les pistes à la suite des voitures blindées de la marque. Enfin, durant la période du réarmement et la campagne 1939-1940, Panhard, bien qu'il soit concentré sur la production de sa célèbre automitrailleuse de découverte (AMD 35), n'en produira pas moins plusieurs milliers de camions de 3,5 t et 5 t.