L'araignée fait peur. L'araignée dégoûte. Et l'araignée finit presque toujours écrasée sous une semelle ! Le cinéma à sensation et les fausses vérités qui courent sur la Toile entretiennent cette relation regrettable et profondément culturelle. Et si nous faisions un pas vers l'inconnu qui effraie ? Comme cette jeune femme, arachnophobe, que nous avons suivie dans sa courageuse thérapie. Acceptons de prendre ensuite une loupe pour nous émerveiller des pouvoirs époustouflants de la petite bête.

Ces insectes mésestimés sont des précieux pollinisateurs et ils peuvent nous débarrasser de nuisibles. Leur venin pourrait même aider à nous soigner.

Dans la nature, certains animaux fabriquent du venin pour attaquer leurs proies et des plantes élaborent des poisons pour se protéger... Allons voir ça de plus près. Avec prudence !

L'exposition "Venenum, un monde empoisonné" au musée des Confluences de Lyon met en lumière des poisons et venins. Toxiques ou bénéfiques ces substances animales ou végétales sont souvent associées à la trahison, au complot et à la magie noire mais elles ont également et depuis longtemps toute leur place dans la médecine. "Venenum" réussit avec brio à mêler sciences naturelles, toxicologie, pharmacologie, ethnologie, histoire et beaux-arts. Explications de Christian Sermet, commissaire de l'exposition.

En Guyane, après une chasse intense, scolopendres, scorpions, guêpes, fourmis et araignées fourniront aux scientifiques de VenomeTech de quoi développer des médicaments innovants.

Les scientifiques cherchent à élaborer des antivenins plus faciles à produire et à conserver dans des zones reculées : traitements par voie orale, hydrogels constitués de nanoparticules, sérums à base d’anticorps humains... Améliorer la qualité et la diffusion des antidotes existants reste néanmoins primordial afin de diminuer la mortalité.

Les crotales de Mojave, une espèce américaine de serpent à sonnettes, n’ont pas toujours le même venin, sans que l’on sache vraiment quels sont les critères de sa sélection...

Comment la guêpe émeraude transforme-t-elle une blatte en garde-manger vivant pour sa progéniture? Bien que déjà beaucoup étudié, le mode opératoire de cet insecte réservait encore des surprises.