Le langage de la morale a survécu mais sous une forme confuse qui juxtapose des fragments conceptuels de divers moments du passé. Ce désordre est le résultat d'une longue histoire, allant de la fin du Moyen Age à aujourd'hui, au cours de laquelle le catalogue des vertus s'est transformé, ainsi que le concept lui-même. Le philosophe propose de rendre à la morale son intelligibilité perdue.

Les fondements historiques et culturels du capitalisme sont analysés pour identifier les raisons de la crise et des critiques dont il fait l'objet : la perte structurelle d'un vision morale et d'une conception éthique de l'existence. La nécessité de retrouver, au coeur du processus capitaliste, les éléments d'un renouveau éthique s'impose comme alternative possible à l'individualisme postmoderne.

Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître, comme il convient, et son unique juge. Dans quel but ? Pour être plus humain, plus fort, plus doux, plus libre. Les vertus sont nos valeurs morales, mais incarnées : toujours singulières, comme chacun d'entre nous, toujours plurielles, comme les faiblesses qu'elles combattent ou redressent. Il n'y a pas de Bien en soi. Le bien n'existe pas ; il est à faire, et c'est ce qu'on appelle les vertus. Ce sont elles que je me suis données ici pour objet : de la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur ces vertus qui nous manquent (mais point totalement : comment pourrions-nous autrement les penser ?), et qui nous éclairent. A. C.-S. Un beau livre d'éthique pour notre temps. Jean Blain, L'Express.

Ce traité décrit les 18 dispositions de coeur, d'esprit ou de caractère dont la présence, chez un individu, augmente l'estime morale. Il commence par la politesse et finit par l'amour en passant par la prudence, la justice, la gratitude, la tolérance, etc.

Mettant en avant l'importance du vivre ensemble et du partage des valeurs, l'auteur revisite seize vertus, de la bonté à la tolérance, en passant par la générosité, la patience, la politesse ou la pudeur. Se gardant de vouloir "faire la morale", il entend stimuler la réflexion et rappelle que la vertu n'est pas un devoir, mais qu'elle relève du libre arbitre. ©Electre 2018

Etude sur la spiritualisation de l'expérience morale dans la pensée de Vladimir Jankélévitch, avec les vertus quidditatives, puis les vertus quodditatives et les qualités morales propres à la personne. ©Electre 2018

Ce traité décrit les 18 dispositions de coeur, d'esprit ou de caractère dont la présence, chez un individu, augmente l'estime morale, de la politesse à l'amour en passant par la prudence, la justice, la gratitude, la tolérance, etc. Electre 2014

Dans cet essai initialement publié en 1999, le philosophe s'interroge sur le fait que l'animalité, la dépendance et la vulnérabilité sont des états centraux de la condition humaine. Selon lui, l'homme n'est pas qu'un individu rationnel indépendant. La vie en société nécessite ce qu'il nomme les vertus de la dépendance reconnue. ©Electre 2020