Le président du conseil général va récupérer les ossements des victimes de la Révolution découverts au Mans. Retour sur Histoire

Confidences. Après le non-lieu dans l'affaire familiale, Philippe de Villiers sort enfin de son silence.

Tapis dans l'ombre, Philippe de Villiers, Patrick Buisson et Eric Zemmour guettent la chute de Nicolas Sarkozy et anticipent une recomposition de la droite autour de leur obsession identitaire, après les régionales. Enquête sur le trop infernal de La Rotonde.

Le fondateur du Puy du Fou et du Mouvement pour la France s'était opposé au passage au quinquennat en 2000. Pour lui, Emmanuel Macron est l'épigone d'un système d'agit-prop qui donne le tournis.

Balladur, Jospin, Chirac, Hue, et bien sûr le vicomte de Villiers, président du conseil général de Vendée : les grands candidats à la présidence de la République ont tous un fief. Un morceau d'Hexagone où ils règnent. "L'Obs" est allé y voir de plus près.

Ils n'ont qu'une chose en commun : avoir gagné en jouant les trouble-fête à l'intérieur de leur propre camp. Mais les idées qu'ils véhiculent sont opposées. Comme leurs personnalités. Et la menace qu'ils font peser sur les appareils les dépasse...

Il a pris des voix à Baudis et à Le Pen mais c'est surtout Chirac et Giscard qui devront désormais compter avec le croisé de l'anti-Maastricht.

Déroutant, impétueux, parfois drôle, souvent inquiétant, le vicomte Philippe de Villiers de Saintignon cache aussi plusieurs secrets qui gênent son ascension...

Le chantre du souverainisme croit son heure enfin venue : le non est de droite, et à droite il n'y a plus que lui pour le défendre.

Le document qu'il publie pour prouver que Roissy est "sous la loi de la charia" n'est qu'une synthèse officieuse rédigée, hors hiérarchie, par des policiers islamophobes.

Philippe de Villiers est-il le double civilisé de Jean-Marie Le Pen ? Il n'est pas évident que les "valeurs" des deux hommes soient aussi "communes" que d'aucuns le laissent entendre. En tout cas le "combat pour les valeurs" du député de Vendée, avant tout politique, ne peut pas être assimilé simplement à une croisade pour l'ordre moral.

Le premier voulait fédérer toutes les chapelles du souverainisme, le second rassembler toutes les droites. Un déjeuner à l'Elysée a fait apparaître l'ampleur du malentendu... et déchaîné les injures.