Plus vraies que nature, les scènes d'agression verbale ou physique produites par des comédiens devant les étudiants d'IUFM s'inspirent de situations vécues et vont leur permettre de mieux faire face à la violence de certains élèves dans leurs classes.

Le harcèlement est resté longtemps minoré et la France a accumulé beaucoup de retard. On a minimisé les faits et quasiment légitimé certains actes, "nécessaires à l'apprentissage de la vie", considérait-on.

Le 20 novembre 2012, une conférence sur les violences scolaires et le harcèlement était organisée par l'EPE de la Marne « Paroles de parents » à l'Hôtel de Ville de Reims. Le psychologue Eric Verdier a expliqué comment se met en place le système du bouc émissaire. Enseignants, étudiants, travailleurs sociaux... étaient venus nombreux.

Regard de Catherine Blaya, président de l'Observatoire international de la violence à l'école, sur la nécessité d'intégrer ce que les élèves font sur Internet, ainsi que leur point de vue, pour prévenir la violence à l'école. Améliorer le climat scolaire, c'est, aussi, associer adultes et élèves dans une démarche collective.

La question de la violence, c'est aussi celle du savoir. Quand un élève ne comprend pas, la situation devient tendue : est-ce l'élève qui est bête ou le professeur qui est incompétent ?

Qui peut nier que le climat se détériore dans les établissements scolaires ? Quand les cités brûlent, collèges et lycées ne sauraient rester des lieux de quiétude...

Un principal roué de coups, des règlements de comptes dans les cours de récré... De récents fait divers renvoient l'image d'une insécurité grandissante.

Prof de sciences de l'éduction, le Monsieur Sécurité à l'école est un homme de terrain qui fonde ses préconisations sur l'observation de la réalité française et étrangère.

En France, l'âge moyen du premier clic est 9 ans. Mais surfer sur le Net n'est pas sans risques. Chantage sexuel, escroquerie, pédopornographie : quand les choses dérapent, les parents, dépassés par les nouvelles technologies, le découvre souvent trop tard. Agathe Logeart explore ces nouvelles formes de violence qui, elles, n'ont rien de virtuel