L'oeil humain pourrait distinguer plus d'un million de couleurs.

L'évolution a doté les oiseaux d'un système de vision des couleurs qui surpasse ceux de tous les mammifères, y compris celui des humains.

De nouvelles illusions suggèrent que le cerveau ne sépare pas la perception des couleurs et la perception de la forme et de la profondeur.

Pourquoi le bleu est-il bleu ? Le rouge, rouge, ou le noir, noir ? Un livre monumental répond à ces questions que l'on se pose depuis l'Antiquité.

Selon les conditions d'observation et selon les contrastes, un même gris peut sembler clair ou foncé. Une énigme que les neurobiologistes tentent d'élucider pour préciser comment fonctionne notre cerveau.

On a toujours supposé que la vision normale des couleurs était, chez l'homme, fondée sur trois pigments fondamentaux présents dans la rétine : rouge, vert et bleu. Les recherches des dix dernières années remettent en question ce "nombre d'or" des pigments visuels...

Est-elle bleue et noire ? Ou blanche et dorée ? Les internautes se sont déchirés ces derniers mois à propos de cette robe. Les neuroscientifiques essaient de comprendre pourquoi.

L'analyse des pigments visuels des primates montre que la vision des couleurs a évolué d'une façon inhabituelle et que le cerveau s'est adapaté rapidement à des changements sensoriels.

Le rouge et le vert sont des couleurs dites opposées : on ne peut généralement percevoir du rouge et du vert comme une seule couleur, le rouge-vert. Il en est de même pour le jaune et le bleu. On a longtemps cru que cette impossibilité était due à la façon dont le système visuel est structuré. Mais si l'on parvient à court-circuiter une étape du fonctionnement du cerveau par des procédures expérimentales, les couleurs interdites, peuvent devenir visibles.