Si chacun a bien en tête la forme en spirale de notre galaxie, savoir si elle déroule deux ou quatre bras questionne depuis 60 ans les astrophysiciens. Un casse-tête d'autant plus difficile à résoudre que nous, Terriens, ne pouvons voir notre galaxie de l'extérieur...

Le mouvement d'une étoile très proche du centre de notre galaxie confirme que s'y trouve un trou noir supermassif.

On commence à comprendre les mécanismes qui font de la Voie lactée une gigantesque dynamo cosmique, entretenant un champ magnétique dans le milieu raréfié où baignent les étoiles.

Grâce à de nouvelles observations, les astronomes ont repéré les sources de rayonnement gamma de faible énergie qu'ils cherchaient depuis 30 ans.

La Voie lactée respire et grandit. Nous avons longtemps considéré qu'elle s'était formée dans un lointain passé et qu'elle n'avait pas changé depuis : aujourd'hui les astrophysiciens montrent qu'il s'agit, au contraire, d'un objet vivant, qui absorbe des galaxies satellites et des nuages de gaz neuf.

Sans galaxie qui l'entoure un quasar ne peut pas briller. C'est du moins ce que pensent les astrophysiciens. Sauf que l'un de ces trois noirs massifs vient d'être découvert, errant solitaire dans l'Univers.

De plus en plus nombreux à être découverts, les courants d'étoiles constituerait une véritable "pelote de laine" autour de notre galaxie.

Une nouvelle vision du centre de notre galaxie s'amorce grâce à l'étude conjointe des rayonnements gamma et radio émis par cette région.

On connaît encore mal la forme de notre propre Galaxie. Mais les observations dans les domaines infrarouge et radio permettent aux astronomes d'y voir plus clair.

Une bulle de gaz et de poussières s'échappant à grande vitesse des régions centrales de notre galaxie vient d'être décelée dans les données d'un satellite militaire américain.

Il y a dix ans, on découvrait qu'une petite galaxie se faisait déchiqueter par la Voie lactée. Ce n'est pas la seule, puisqu'il apparaît qu'une autre connaît actuellement le même sort. Ce phénomène de cannibalisme pourrait être courant. Il serait même un mécanisme privilégié de formation des grandes galaxies.

Pour les astronomes, la Voie Lactée ne représente plus seulement cette hétéroclite collection d'étoiles et de nuages, sombres ou colorés, que leur révèlent les téléscopes. Elle est plutôt envisagée comme une fédération à la législation complexe, qui lie les diverses populations d'astres dans une aventure commune.