Pour le primatologue américano-néerlandais Frans de Waal, les relations sociales et les comportements sexuels des grands singes sont riches et surprenants, et ne sauraient justifier tous les clichés sur la "domination naturelle" des mâles, la prétendue "passivité" de femelles, la "masculinité toxique" ou le primat des relations hétérosexuelles - des comportements qu'on retrouverait chez leurs "cousins" les humains. Grand entretien alors que sort son dernier et passionnant opus, "Différent, le genre vu par un primatologue", chez Les Liens qui libèrent.

Pour en savoir plus sur les origines de la violence humaine, on peut observer le comportement des primates, non affectés par nos biais culturels. Voici le fruit d’un demi-siècle de recherches sur le sujet.

Le primatologue néerlandais a passé sa vie à étudier le comportement social et les capacités cognitives des singes, démontrant ainsi des aspects inédits de leur génie. Revenant sur l’influence néfaste du béhaviorisme, il explique pourquoi l’homme occidental a encore tendance à se placer au-dessus des animaux.

En s'appuyant sur son observation des chimpanzés et des bonobos, le primatologue nuance la vision stéréotypée du biologique dans un essai qui magnifie l'acceptation des différences.

Même chez nos cousins primates, on ne naît pas mâle ou femelle, on le devient. Dans son nouvel essai, "Différents", le célèbre scientifique raconte combien le genre n'est pas ce que nous croyons.

Dans son nouveau livre, « La Dernière Etreinte », le primatologue américano-néerlandais scrute le monde fabuleux des émotions animales et tend aux hommes un miroir troublant.