Flamands et Wallons vont-ils trouver un compromis ? Outre-Quiévrain, la classe politique piétine. C'est désormais une crise de régime qui menace

Alors que les Flamands et Wallons se déchirent depuis plus de cent jours par médias interposés, les citoyens d'origine étrangère clament haut et fort leur attachement à l'unité du royaume.

Grand gagnant des législatives, l'indépendantiste Bart De Wever devra négocier les clauses du divorce avec la Wallonie.

Armée. La question linguistique empoisonne les forces belges. Jusqu'au commandement en chef.

Les Flamands ont massivement voté pour les partis indépendantistes lors des législatives. Une partition du royaume peut-elle encore être évitée ?

Le royaume n'a pas de gouvernement depuis près de huit mois. Pour tenter de débloquer la situation, des voix nombreuses se font entendre. Mais les ″indépendantistes″ flamands jouent la politique du pire. Jusqu'à quand ?

Alors que les négociations pour former un gouvernement ont repris entre partis flamands et francophones, les partisans de l'unité du pays se mobilisent. Ce qui dérange certains.

Le 7 novembre 2007, les députés flamands ont voté en commission parlementaire pour la scission de l'arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvonde, contre l'avis des élus francophones. Cette décision ne sera pas effective avant l'examen de plusieurs recours, mais elle accroît la tension entre les communautés.

Le Flamand Yves Leterme a renoncé, le 1er décembre 2007, à former un gouvernement, faute d'accord sur une réforme des institutions. Pour l'essayiste francophone Jules Gheude, l'implosion du pays est inéluctable.

L'ascension du nationaliste Bart De Wever témoigne de la frustration flamande à l'égard des francophones et annonce de nouveaux blocages institutionnels.