Le fils et la veuve du célèbre marchand d'art se livrent une bataille féroce

Plus de huit années après le décès du grand marchand d'art français, la succession n'est toujours pas réglée. Pour débloquer le dossier, sa veuve, Sylvia, vient de déposer une plainte.

C'est une ahurissante histoire de milliardaires, de marchands d'art et de propriétaires de chevaux de course. Une brouille familiale qui se transforme en affaire judiciaire et révèle un redoutable système pour gagner plus d'argent et payer moins d'impôts. Une bombe dans le petit cercle des ultrariches, désormais dans le viseur du fisc.

Les Wildenstein sont soupçonnés d'avoir ″blanchi″ un Monet.

Depuis la mort de Daniel, en 2001, la célèbre famille de marchands d'art se déchire pour son héritage. Coulisses d'une bataille qui ébranle l'empire "W", et dont l'ultime épisode se déroule en ce moment devant le tribunal.

Dynastie de marchands d'art réputée dans le monde entier, la famille Wildenstein accumule aujourd'hui les déboires. Le 4 janvier 2016 s'ouvre à Paris le procès de son patriarche, Guy, soupçonné de s'être "volontairement et frauduleusement soustrait" aux impôts sur la succession de son père Daniel, mort en 2001. Un scandale de plus pour ce clan au bord de l'explosion.

Les Wildenstein se séparent du mobilier français qui garnissait leur célèbre hôtel particulier parisien : deux cent cinquante lots, dont des meubles de Boulle et de beaux objets montés.

Evénement chez Christie's, à Londres : la dispersion des collections de mobilier des grands marchands d'art Wildenstein.

La dynastie de marchands d'art régnant à Paris depuis le XIXe siècle risque de sombrer suite à une affaire de fraude fiscale. Récit d'un procès hors normes, où Manet et Corot sont venus accélérer le déclin d'un empire.

En trois générations, les Wildenstein ont construit un empire évalué à des milliards d'euros en accumulant un stock fabuleux de toiles de maîtres. Ombre au tableau : la puissante lignée est à présent engluée dans de sulfureuses affaires judiciaires. Décryptage.

Les chefs-d'oeuvre réunis par les Goujon-Reinach en firent, dans les années 1920, les dignes rivaux des Rothschild. Aujourd'hui, ce patrimoine, dispersé par la guerre et une succession contestée, est au coeur de plusieurs enquêtes judiciaires. Où, sur la piste de tableaux disparus, se trouvent mêlés l'Etat et un grand marchand d'art.