Faut-il justifier la croyance religieuse ? Si d'autres croyances peuvent, doivent être justifiées par des arguments rationnels, ce n'est pas le cas, selon Wittgenstein, de la foi. Celle-ci renvoie à la non-raison, à ne pas confondre avec la déraison, car sa ″vérité″ est d'un autre ordre que celle de la science.

Mathématicien et logicien d'origine autrichienne, issu d'une grande famille juive convertie au catholicisme, ce penseur fut autant admiré qu'incompris. Il ne publia de son vivant qu'une oeuvre majeure, le ″Tractacus logico-philosophicus″, qui repense le langage et son rapport à la réalité.

De la sociologie à la linguistique, en passant par l'économie ou les sciences cognitives, la référence à Ludwig Wittgenstein dans les sciences humaines est massive. Comment s'y retrouver dans des emprunts parfois contradictoires ?

"Le but de la philosophie est la clarification logique de la pensée". Et de fait, Wittgenstein, auteur de cet aphorisme considéra une fois rédigé son "Tractatus", qu'il avait clarifié sa pensée et qu'il pouvait cesser son activité philosophique.

L'amitié qui unit brièvement Bertrand Russel au jeune Ludwig Wittgenstein fut profonde. Les critiques adressées par la suite au maître par son ancien élève le furent tout autant et conduisirent à la "rupture".

Si Wittgenstein et Hitler n'avaient pas été à l'école ensemble, l'histoire de ce siècle aurait été différente. C'est la thèse fascinante du livre de Kimberley Cornish.

Les philosophes qui aiment les arguments et les pensées claires reprochent couramment aux idées de Wittgenstein de se présenter comme des oracles.

Dans ce recueil de textes, la philosophe Antonia Soulez éclaire quelques-uns des rapports que la pensée de Wittgenstein entretient avec la musique.