À l'automne 1600, Tokugawa Ieyasu, l'un des plus fascinants personnages de l'histoire du Japon, sort vainqueur de la plus grande bataille de samouraïs jamais livrée. L'enjeu est de taille, rien de moins que pacifier et unifier l'empire sous sa bannière. Avant de parvenir à engranger les dividendes de la paix, il aura pourtant fallu tout risquer une ultime fois sur le tapis vert des rizières de Sekigahara, mince vallée sise en plein cœur de l'archipel. La suprême querelle se vide au matin du 21 octobre 1600, mettant aux prises les meilleurs capitaines et les plus vaillants champions de leur temps. Épreuve du gigantisme, près de 170?000 combattants s'y sont taillés en pièces, laissant 30?000 d'entre eux sur le carreau. Il faudra attendre l'épopée napoléonienne pour voir se lever des effectifs similaires sous nos latitudes. À la charnière de deux siècles que tout oppose, Sekigahara bruit également du chant du cygne qu'entonnent malgré eux les guerriers de jadis. À l'issue de la bataille, le temps des seigneurs de guerre, des samouraïs cuirassés et des citadelles touche à sa fin.  

Cinq portraits de dauphines de France ayant vécu entre le XVIIe et le XIXe siècle : Marie-Anne de Bavière (1660-1690), Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), Thérèse Raphaëlle d'Espagne (1726-1746), Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767) et Marie-Thérèse de France (1778-1851). En plus de n'avoir jamais pu accéder au trône, ces cinq femmes ont toutes connu un destin tragique. ©Electre 2023

Les historiens montrent comment l'essor de la marine a joué un rôle primordial dans l'émergence de la France moderne. Sous le long règne de Louis XIV, la marine royale se développe et tient tête aux puissances maritimes européennes. C'est également l'époque de l'essor des pêches lointaines à Terre-Neuve, des exploits des corsaires ou de l'expansion du commerce vers le Levant et les Antilles. ©Electre 2023

Publiés entre 1595 et 1699, ces textes constituent un échantillon représentatif de la part prise par les femmes dans une polémique connue sous le nom de Querelle des dames et éclairent la prise de conscience féministe naissante. Ils sont accompagnés d'une introduction les replaçant dans leur contexte historique, socioculturel et littéraire. ©Electre 2023

Aux côtés des Cosaques, Karlis a battu les hussards ailés, ses anciens camarades. Il se rend à la Sitch, l'assemblée des Cosaques, où il découvre que certains d'entre eux ne sont pas favorables à son intégration au sein de leur clan. ©Electre 2023

Nourrie d'un profond travail d'archives, cette monographie porte sur les fonctionnaires d'Etat des Pays-Bas espagnols. Au-delà des structures organisationnelles, l'historienne s'intéresse aux individus engagés par l'administration, dégageant les caractéristiques sociales des grands commis, ainsi que des phénomènes tels que le népotisme et la vénalité publique. ©Electre 2023 Parmi les sujets développés : fonctionnaires d'Etat au XVIIe siècle, profil de carrière, phénomènes de la vénalité publique, du népotisme et du favoritisme. Processus qui a engendré la naissance d'un véritable réseau de fonctionnaires motivés par les mêmes ambitions sociales, Les cadres matériels et intellectuels dans lesquels évoluaient ces fonctionnaires d'Etat.

Il s'appelait William Petty. Il a rempli de trésors les plus grands musées du monde. Nul ne se souvient de lui. Dans les années 1620, à la cour d'Angleterre, un seigneur amateur d'art charge ce fils de paysan d'édifier sa collection. Pendant vingt ans, des temples grecs aux palais vénitiens, en passant par les murailles d'Istanbul, Petty, devenu l'un des meilleurs érudits de son temps, traque les chefs-d'oeuvre de l'humanité sur tous les rivages de la Méditerranée. Par amour de la beauté, il se fait voyageur, aventurier, conquérant, poète, chasseur et brigand... L'histoire l'a oublié. Son destin pourtant est prodigieux.

La vie du Père Joseph (1577-1638), surnommé par ses détracteurs « l'éminence grise du cardinal de Richelieu » dont il était ministre, est un saisissant paradoxe. Le jour, ce chef de redoutables services spéciaux dirige les opérations sur le champ de bataille. Son exercice impitoyable du pouvoir réussit à prolonger les horreurs de la guerre de Trente Ans. La nuit, ce fondateur d'un ordre de religieuses contemplatives prie ou compose des poèmes. Pourquoi Aldous Huxley, le romancier de Contrepoint et du Meilleur des Mondes, s'est-il fait le biographe de ce prodigieux méconnu, mélange de Talleyrand et de saint Jean de la Croix ? Parce que, dit-il, « la création d'un tel homme dépasserait le génie de n'importe quel artiste littéraire ». Certainement aussi parce que le Père Joseph, politicien mystique, s'est vu, le jour comme la nuit, en bâtisseur d'un monde meilleur…