Le 17 novembre 2013, au cours d'un repas en petit comité organisé à Tel Aviv en présence de François Hollande et de Benjamin Netanyahou, une artiste locale interpréta la chanson de Mike Brant " Laisse-moi t'aimer ". Au moment du toast, le président de la République française se refusa à entonner une chanson. Mais il rendit hommage au Premier ministre israélien : " Pour l'amitié entre Benjamin et moi-même, pour Israël et pour la France, même en chantant aussi mal que je chante - car je chante mal -, j'aurais toujours trouvé un chant d'amour - d'amour pour Israël et pour ses dirigeants. " Cet épisode, passé inaperçu à l'époque est révélateur des relations étonnantes que la France entretient avec Israël et, par conséquent, avec la Palestine. C'est cette relation spéciale, faite d'amours et de haines, de tensions et non-dits, de collusions et d'incompréhensions qu'explorent dans cette bande dessinée le journaliste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique et spécialiste reconnu du monde arabe, et Hélène Aldeguer, dessinatrice et illustratrice. L'ouvrage, qui paraîtra cinquante ans après la guerre des Six-Jours (juin 1967), raconte un demi-siècle de relations franco-israélo-palestiniennes. Il dévoile non seulement comment Paris a joué un rôle diplomatique central dans le conflit israélo-arabe, depuis plusieurs décennies, mais également comment ce conflit est très tôt devenu une " passion française ", agitant les milieux politiques, intellectuels, médiatiques, artistiques et militants. Depuis cinquante ans, et plus intensément encore qu'on ne le croit, expliquent les auteurs, la question israélo-palestinienne est au cSur de la société française. Le travail d'Alain Gresh, scénariste de l'ouvrage s'appuie sur des recherches approfondies dans les archives de la diplomatie française et dans la production des médias hexagonaux (presse écrite, télévision, radio, cinéma, brochures militantes, etc.). Grâce à la documentation exceptionnelle qu'il a...

Propose de décrire simplement et sans jargon les règles du jeu démocratique, l'histoire, les valeurs et les institutions de la Ve République, mais aussi les secrets, les codes et les acteurs de la classe politique.

Met en lumière les convergences et les singularités des oeuvres de divers auteurs dramatiques de la seconde moitié du XXe siècle, des oeuvres au caractère insolite ou provocant dont le discours a pour but de rendre compte de l'incohérence du monde et de la difficulté de communiquer.

H.H. Lejeune dresse ici le portrait de son plus vieil ami, le chroniqueur et écrivain B. Frank, qui lui répond en fin d'ouvrage, tout en commentant sa propre biographie. B. Frank est mort, foudroyé par une crise cardiaque, le 3 novembre 2006. Public motivé. (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2006)

Le premier homme sur le toit du monde ! Si son nom est à tout jamais associé à la conquête de l'Everest, Edmund Hillary a mené une vie entière d'aventures extraordinaires. A quatre-vingts ans, Sir Edmund Hillary pose son regard sur les étapes, les épreuves et les victoires d'une existence d'exception vouée à repousser les limites humaines et à relever des défis. (Quatrième de couverture)

Ces textes, initialement parus dans la revue L'Histoire, retracent les différentes étapes du cheminement du grand historien du Moyen Age qu'est Jacques Le Goff. Restituant au Moyen Age sa part de lumière (la condition de la femme), mais aussi d'ombres (le refus du plaisir, les Croisades), ils en soulignent les principales inventions : la ville (avec le rôle qu'y jouèrent les ordres mendiants), ainsi que la royauté (et la figure sans cesse reprise de Saint Louis). Explorant l'imaginaire médiéval, l'auteur insiste sur la dimension du symbolique et du merveilleux qui imprègnent le monde et l'art des hommes de ce temps. Ni âge d'or, ni âge des ténèbres, ce long Moyen Age qui se prolonge jusqu'au XIXe siècle fut un beau Moyen Age, où l'Occident prit son essor.