A travers l'humble réalité paysanne bourguignonne, Henri Vincenot effectue une remontée dans le temps, pour saisir au plus près la vie journalière de ses ancêtres, artisans menuisiers, cultivateurs, vignerons, tisserands de village, forgerons, au cours des derniers jours de ce qu'il appelle cette "civilisation lente". "Tout ce que je raconte dans ce livre, écrit-il, je l'ai entendu tomber de la bouche de ceux qui ont connu cette vie du XIXe siècle. C'est vous dire que ce récit est tout simplement une glane de soixante-cinq ans de pérégrinations". Toute la Bourgogne natale de Henri Vincenot revit dans un style plein d'humour, riche d'anecdotes sur le temps jadis : le "petit messager boiteux", la veillée aux tisons, le "grand viol" des chemins de fer dans les campagnes

Les études rassemblées ici sur les divers types féminins du 19e siècle, de la prostituée à la maîtresse de maison en passant par la bonne et l'ouvrière, forment une vision d'ensemble, nuancée, évocatrice de la condition des femmes il y a moins de cent ans. Un livre d'une lecture très agréable.

Cette journaliste a choisi de nous restituer l'âge d'or de ces lieux de plaisir. Tout y passe : l'argent, les enfants, les amants, la rue, les maladies... Un effarant tableau de moeurs parfois pathétique, souvent pittoresque

4ème de couv. : "À son retour d'Italie en 1821, Stendhal, déjà auteur de quelques ouvrages sur l'art, la musique et l'Italie, est tenté par le journalisme. Il rend régulièrement compte de la vie artistique à Paris pour différentes revues anglaises, et pour quelques revues parisiennes. C'est dans ces circonstances qu'il rédige des Salons portant sur les expositions annuelles tenues au Louvre en 1822, 1824 et 1827. Intéressé par l'art dès l'Empire, bon connaisseur de la peinture italienne, rompu aux nouvelles théories esthétiques, Stendhal cherche à retrouver dans la peinture de la Restauration ce « beau idéal moderne » qu'il évoque dès 1817 à propos de la peinture italienne. Manifeste pour une « révolution dans les beaux-arts », les Salons sont à la peinture ce que sont à la littérature les deux versions de Racine et Shakespeare. "