Récit autobiographique de l'enfer vécu par la jeune femme, violée à 6 ans par un voisin. Adolescente meurtrie, elle souffre d'anorexie et se scarifie. A 17 ans, elle vit un week-end d'horreur dont elle ne parvient à parler qu'en rédigeant ce témoignage. ©Electre 2015

J'avais quatre ans. J'étais très fière de ma nouvelle robe, mais je ne pouvais pas sourire au photographe. Je me cache le visage parce que je suis terrifiée. Près de moi se tient un monstre, mon beau-père. L'homme qui m'a volé mon innocence et mon enfance. C'est à l'époque où cette photo a été prise qu'il a commencé à agir, juste avant que débutent les coups et que commence vraiment mon cauchemar... Angleterre, milieu des années 1970. Les quatre premières années de la vie de Sharon sont heureuses et insouciantes. Jusqu'au jour où ses parents se séparent. Sa mère fait alors la rencontre de Mick, avec qui elle emménage. La vie de Sharon devient alors un enfer. Mick, un homme violent et colérique, bat la mère de Sharon et abuse d'elle. De cinq à dix-sept ans, elle subira les coups et les viols répétés de cet homme qui, parce qu'il a des relations dans la police, agit en toute impunité. Heureusement, Sharon s'en sortira et parviendra à se reconstruire.

Récit d'une enfance dévastée par la violence familiale. Victime des brimades de sa mère et d'abus sexuels de la part de son parrain, Cassie raconte le calvaire qu'elle a vécu.

Un livret écrit par Gwennaëlle Boulet et Dephine Saulière et illustré par Marie Spénale, a été envoyé avec les numéros de novembre. Ce livre - fait à partir du livret - compte 40 pages et remplace Le petit livre pour dire non aux abus sexuels. Il présente six scénarii de la vie quotidienne mettant en scène des enfants potentiellement victimes d'agresseurs. Ceux-ci sont des adultes connus de l'enfant, car dans 90 % des cas la victime connaît son agresseur : un moniteur de sport demande un massage, un faux joueur de jeux vidéo sévit sur internet, un tonton demande des caresses à sa nièce quand sa mère a le dos tourné... Dans chaque situation, on indique à l'enfant la bonne attitude pour éliminer le danger : parler, appeler les numéros d'aide, porter plainte à la police...^

De sa petite enfance, Terrie n'a gardé que des images de terreur. Elle se revoit abusée par son père alors qu'elle n'avait même pas 5 ans. Un calvaire qui a duré des années, jusqu'à la mort de son bourreau. Enfin, la fillette espère avoir une existence normale.Malheureusement, le cauchemar continue. Terrie est livrée à elle-même et un homme d'une trentaine d'années se prend d'un intérêt pervers pour elle. Il la traite comme «  sa petite femme  » alors qu'elle n'a que 11 ans.Cet homme va abuser d'elle pendant de longues années et, malgré les tentatives d'intervention des services sociaux, il parvient toujours à la retrouver et à l'enlever. Jusqu'au jour où, presque adulte, Terrie trouve enfin le courage d'aller voir la police… 

Pendant des années, Lizzie a été violée et battue par son père, sous les yeux de sa mère. A 12 ans, elle trouve le courage de le dénoncer. Néanmoins, après douze semaines d'emprisonnement, il est autorisé à regagner son foyer et recommence à y semer la terreur. Lizzie parvient finalement à se défaire de l'emprise paternelle et raconte son lent et douloureux parcours vers le pardon.