Il a jusqu'ici déjoué tous les pièges qui ont jalonné sa longue (et tardive) carrière. L'homme est habile, incroyablement résistant. Mais il apparaît aujourd'hui singulièrement fragilisé : à la fois dans le collimateur de la justice, pressé de clarifier ses intentions quant à sa succession et, enfin, menacé de perdre son siège de sénateur, auquel il tient tant. Acharnement sur une personnalité, propriétaire du « Figaro », proche de la droite ? Pas si simple.

Les sondages sont mauvais, les affaires s'accumulent et, pour La Repubblica, la scène politique française prend des airs de vaudeville. L'hyperprésident des débuts a laissé place à un pouvoir désinvolte (Corriere della sera). Un pouvoir qui oublie la morale, la loyauté envers le peuple et même le simple bon sens (Neue Zürcher Zeitung).

En vingt-quatre ans de règne sur Levallois, le couple a amassé une formidable fortune. Enquête

Avec la montée surprise au capital de Renault, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a signé le coup de l'année sur la place de Paris. Financièrement plus agile, l'Etat actionnaire se voudrait aussi plus stratège. Présomptueux ?

Homme clef du pôle financier du tribunal de Paris, il est au coeur des dossiers politico-judiciaires les plus brûlants de la République, Bygmalion en tête. Qui est-il ? Quelles sont ses méthodes de travail ? Enquête sur un magistrat qui fuit la lumière.

A deux ans de l'échéance, l'ancien chef de l'Etat paraît bien placé pour prendre sa revanche. Son principal handicap ? Les multiples casseroles judiciaires qu'il traîne derrière lui.

Point, en juin 2013, sur l'effet néfaste des scandales judiciaires sur la réputation des dirigeants d'entreprises qui y sont impliqués, à travers l'exemple de Stéphane Richard, le Pdg de groupe de télécommunications français Orange, accusé d'escroquerie en bande organisée. Si ce dernier se voit maintenu dans ses fonctions, cela ne signifie pas qu'il sera longtemps en mesure de l'exercer en raison d'une condamnation implicite et incapacitante auprès de ses équipes et de ses clients.

Sous la présidence Hollande, jamais l'entrepreneur, ami de Sarkozy, n'aura fait tant d'affaires, en France comme à l'étranger. Retour sur une drôle d'idylle.

En quinze ans, le géant du nucléaire est passé du statut de fleuron de l'économie française à celui d'entreprise moribonde, fragilisée par de multiples« affaires », la plupart liées à sa stratégie sur le continent. Du Niger à la RD Congo, de la Centrafrique au Gabon, l'enquête de "JA". En complément, "Niamey et l'uraniumgate".

Inauguré par des vacances dorées sur un yacht, le quinquennat de Nicolas Sarkozy s'est soldé par deux naufrages.

Quarante ans qu'il met en relation stars, journalistes, politiques et même, parfois, voyous. Souvent dans l'ombre. Pour la première fois, cet informateur du Tout-Paris revient sur sa vie. S'il brandit toujours sa carte de presse, il a délaissé depuis longtemps l'appareil photo de ses débuts pour monter des coups, qu'il espère toujours juteux. Au risque d'enfreindre la loi. Dans moins d'un mois, il sera jugé pour escroquerie.

C'est loin, très loin du Pakistan que cette affaire politico-financière a mené les enquêteurs. A Beaumont-en-Auge précisément, dans le Calvados, où Thierry Gaubert possède une propriété. A la fin des années 1990, l'argent coule à flot chez cet ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy. Cette fortune soudaine est-elle liée au financement occulte de la campagne d'Edouard Balladur ? C'est ce que soupçonnent les juges qui ont interrogé la population locale. Des habitants qui se souviennent de réceptions fastueuses et de paiements en liquide.