Après avoir exploré l'histoire secrète de la France contemporaine dans les trois séries parallèles "Les Mystères de la République", Philippe Richelle revient avec une nouvelle saga qui se concentre sur une période plus spécifique et encore largement passée sous silence. Dans "Algérie, une guerre française", le scénariste emploie les mêmes recettes que pour ses précédents récits.

C'est une série de plans, tirée comme une rafale, qui ouvre "Muriel ou le Temps d'un retour" : une poignée de porte, une bouilloire, un sac à main, un lustre, une cigarette portée à la bouche, un pied qui pivote... 25 plans en 20 secondes, comme un vaste collage cubiste où objets et détails humains sont mis à égalité. Nous sommes à la porte d'Hélène Aughain (Delphine Seyrig), la belle antiquaire attend fébrilement son amour de jeunesse, Alphonse (Jean-Pierre Kerien), qu'elle n'a pas revu depuis vingt ans.

Faudra-t-il cependant attendre la disparition totale des générations ayant connu la guerre et qui instrumentalisent son histoire pour que cessent les guerres des mémoires franco-française et surtout franco-algérienne ?

C'est par une lettre remise en main propre, et non par un discours solennel (à la façon de Jacques Chirac le 16 juillet 1995) que le président de la République a reconnu, le 13 septembre 2018, la responsabilité de l'Etat dans la mort du jeune mathématicien français Maurice Audin.

En mars 1962, la signature des accords d’Evian met fin à huit années de guerre, mais les blessures du conflit ne sont pas près de se refermer. Sommaire. Algérie, le choc des mémoires. Le tout premier sondage France-Algérie. Accords d’Evian : un si long bras de fer. « La valise ou le cercueil ». Harkis : la double peine. Une razzia qui ne dit pas son nom. L’escalade de la terreur. Ratonnades : « Mort aux Maures ! ». ALN, FLN, MNA : l’autre guerre civile. Un quart des Algériens parqués !. Le tabou de l’atome. Guerre d’Algérie. Un bilan.

Fernand Iveton, 30 ans, ouvrier communiste et anticolonialiste, a été guillotiné à Alger le 11 février 1957. Inspiré du roman de Joseph Andras, le film d'Hélier Cisterne raconte ce destin brisé. Entretien avec le réalisateur qui se poursuit par le portrait de Fernand Iveton.

Depuis que Benjamin Stora a remis son rapport sur l'apaisement des mémoires autour de la colonisation et de la guerre, le débat fait rage à Alger. Notamment parce que l'historien exclut toute repentance de la part de la France.

Le rapport remis il y a quelques semaines par l'historien à Emmanuel Macron sort en librairie. Son objectif était de guérir les mémoires: il a suscité au contraire des réactions violentes. Rencontre avec son auteur. PROPOS RECUEILLIS PAR

Il y a soixante ans, le 21 avril 1961 , un groupe d'officiers supérieurs tente un coup d'Etat pour imposer le maintien de l'Algérie française. Ces généraux multiplieront erreurs et impréparations poursuivant des objectifs d'un flou total. Ils permettront surtout au peuple français de s'unir dans la ferme volonté d'en finir avec cette sale guerre.