Une étude philosophique de l'amour qui tente de montrer avec Aristote et l'amitié heureuse, avec Spinoza et la joie de comprendre et d'aimer, avec Kierkegaard et la séduction musicale, comment l'esprit peut s'affranchir de la servitude passionnelle, devenir libre et léger, sans se priver du bonheur d'aimer...

Un essai sur le mal suivi d'un essai sur l'amour. L'écrivain et philosophe musulman, analyse le mal absolu à partir de l'expérience historique d'Auschwitz et invite à la maturité, avec une reconnaissance de sa propre existence et de celle de l'autre vers le respect et la responsabilité. Il développe une vision de l'amour dissociée de la passion et de la beauté où l'important est de savoir aimer.

Toutes les formes de l'amour sexuel humain sont soumises ici à une grille interprétative capable d'en faire ressortir la transcendance potentielle.

Suite à un accident de voiture, l'auteur a écrit le poème Tant pour l'amour avec pour thème central l'abandon dans l'amour. L'amour implique de s'ouvrir et de célébrer tout ce qui est. Deux points décisifs de l'enseignement de Chogyam Trungpa figurent également dans ce livre : la pratique de la méditation et l'importance de dessiner un chemin permettant à chacun de se diriger.

L'auteur propose une philosophie de l'amour, qui est pour lui un des principaux enjeux de l'existence, fondée sur l'expérience et construite par la pensée. A partir d'exemples personnels ou tirés de la littérature et de la philosophie, il aborde les thèmes de la morale du devoir, de la faute et du regard social, des relations désastreuses, de la fidélité, du libertinage, du désir, du secret, etc.

Qu'est-ce qui fait tomber amoureux ? Pourquoi souffre-t-on ? La libération sexuelle nous a-t-elle réconciliés avec notre corps ? Pour répondre à ces questions, l'auteure propose une analyse à la croisée de la philosophie, de l'histoire, de la littérature ou de l'anthropologie.

L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on).L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires. Francis Wolff est philosophe, professeur émérite au département de philosophie de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Il est notamment l'auteur, chez Fayard, Pourquoi la musique ? (2015).